• La mode vestimentaireLa mode vestimentaireLa mode vestimentaireLa mode vestimentaire

     

     

     

                     

              

                 1970                          1971                        1973                        1976

    1968 bouleverse les codes, notamment pour la femme dont le maître mot devient : liberté.

    J’ai à peine 11 ans à l’époque et appréhende peu le changement sauf dans l’abandon progressif de la blouse lorsque j’entre en classe - rose pour moi – Le port du pantalon me parait normal, celui de la mini-jupe également bien qu’il choque mes parents lorsque les pattes d’éléphant sont de largeur démesurée ou que la jupe est trop courte ! sans parler du short en plein hiver accompagné de bottes et d’un manteau « maxi » très long, laissé ouvert !

    J’ai quelques difficultés à imposer le jean auprès de ma mère – elle lui préfère le « Tergal » qui se lustre à l’usage ou le «Jersey »  qui laisse des poches aux genoux lorsqu’on reste trop longtemps assis ! Je suis fan des jean’s « Loi’s », bleu foncé, une chance : ils ne sont pas délavés ! mais ils coûtent la peau des fesses. Un supplice lorsqu’ils viennent d’être  nettoyés : il faut que je m’allonge pour pouvoir remonter la fermeture « Éclair ». Les « Clark’s » ou les « Kicker’s », larges et sans talon,  n’habituent pas le pied à être chaussé élégamment selon ma mère.

    En revanche, l’explosion des couleurs ne semble pas la perturber outre mesure, ni l’arrivée des nouvelles matières « peau de pêche ». Là où c’est plus difficile, c’est de lui faire acheter des pulls « Shetland »confectionnés à la machine alors qu’elle a l’habitude de les tricoter.

     


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  • Les eaux de toiletteLes eaux de toiletteLes eaux de toilette
    La première eau de toilette avec laquelle je me parfume est « L’Air du Temps » de Nina Ricci. J’ai 13 ou 14 ans, ce sont mes premières boums. Ma sœur, adulte, revient le week-end chez mes parents et y laisse quelques affaires que je me fais un plaisir d’emprunter. À noter qu’elle laisse trainer sur sa table de chevet un livre traitant de la contraception qui m’éduque sur le fonctionnement hormonal. L’air du temps, parfum fleuri, féminin par excellence, ne me quittera plus durant toutes les années 80. La sœur ainée de mon amie d’enfance, elle, se parfume avec « Fidji » de Guy Laroche. La femme est une île avec un exotisme qui me plait beaucoup.

    J’ai 16 ans et ma tante m’emmène en vacances au col des Saisies. J’y découvre, pour de brefs instants, les « Foins Sauvages » dans une boutique qui appartient aux parents du champion de ski natif de la station. Lorsque j’ouvre le flacon, sans marque, à mon retour à Élancourt, l’air vivifiant de la prairie face aux Aravis m’envahit et c’est le souvenir d’un motard sétois qui me dit à cet endroit « Comme tu sens bon ». Je ne l’ai jamais revu et l’odeur se volatilise en un rien de temps !

    J’ai  17 ans et je passe quelques jours en camping sur l’île d’Oléron avec mes amis d’Ergal. Une des copines se parfume à l’« Eau de Rochas ». J’emprunte une jolie chemise écossaise dans les tons orangés à l’un des garçons  ainsi que quelques gouttes d’« Eau de Rochas ». La fraîcheur des vagues de l’océan m’enlace pour une soirée.


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  • L'ameublement : ma chambreL'ameublement : ma chambreL'ameublement : ma chambreL'ameublement : ma chambre

     

     

     

     

     

    1968 fait donc éclater les couleurs.

    Ma sœur libère sa chambre à Élancourt et je la remplace avec grand plaisir en quittant le papier peint de mon ancienne chambre aux oiseaux rouges et bleus pastel. Celui de ma nouvelle chambre est refait avec la répétition d’une forme géométrique sur fond vert pomme.

    Le lustre est une cloche de tissu opaque orange. La table de nuit est blanche, semi-laquée, avec un bouton de tiroir orange. L’abat-jour de la lampe de chevet est vert pomme. J’ai un pouf dont l’assise est en tissu orange et les parois en simili cuir blanc orné d’un motif en vague orange. Mon lit est recouvert d’un dessus jaune orangé à franges ; un coussin vert y repose et la descente de lit est verte.

    Ma sœur m’a laissé sa grande armoire en bois clair laqué dans laquelle j’ai peu de vêtements à suspendre et j’ai déménagé mon secrétaire qui sert à ranger mes cours et mes livres. La vitrine du haut expose les huit chevaux du bonheur. Somme toute, l’ensemble reste assez dépouillé.

    À noter que le revêtement du sol est un parquet mosaïque qui comporte quelques traces des talons aiguille de ma sœur des années 60 !

     


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    Pour le cinéma et le théâtre, tout se passe au minimum à Versailles.

    Alors que je suis encore très jeune, ma sœur m’emmène voir au Cyrano le film « West side story » qui, même petite fille, me fascine. Puis c’est le tour de «  Love story » en 1970, « Mourir d’aimer » en 1971, « La mandarine » en 1972, avec Annie Girardot. En 1974, je vais voir par deux fois « La tour infernale » avec mes camarades du lycée Marie Curie, rien que pour les beaux yeux de Steve Mac Queen et de Paul Newman. La tour Montparnasse vient d’être inaugurée.

    Ma sœur m’emmène également à un récital de Leny Escudero au Théâtre Montansier de Versailles ; je suis subjuguée par l’homme et ses chansons. Ce soir-là, il porte un jean et une chemise parme à manches larges resserrées aux poignets. Ses cheveux longs sont déjà grisonnants, il a un peu plus de 40 ans : ça se passe en l’an 3000 et mon fils a grandi.

    Je vais voir Serge Lama au Palais des Congrès de la Porte Maillot avec ma tante et mes cousins-cousine : une île entre le ciel et l’eau… Le voyage aller-retour s’effectue en autocar.

    Nous allons en train à Paris avec mon amie d’enfance et sa sœur ainée pour assister à la représentation de la pièce de théâtre de boulevard « Boeing Boeing ».

    Mes parents m’offrent à plusieurs reprises « Holiday on ice » au Palais des Sports de la Porte de Versailles.


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  • Télévision, voiture...Voilier Club Méditerranée

    Un moment particulier en 1976

    Mon père travaille dans l’audiovisuel ; son entreprise vient d’équiper le  nouveau voilier d’Alain Colas, le Club Méditerranée. Une grande réception est donnée au restaurant du même nom à Neuilly ; mes parents et moi y sommes invités. Je suis épatée par les buffets dressés au milieu de la végétation. Luxe que je retrouve l’année suivante en passant trois semaines au club Med de Corfou. Alain Colas disparait en mer en 1978 sur le Manureva  (chanson interprétée par Alain Chamfort).

    Les divertissements télévisés et radiophoniques

    Nous sommes à la pleine époque d’« Au théâtre ce soir » de Pierre Sabbagh - pour la petite histoire, ce dernier a été élevé par mon arrière-tante, Reine, d’Ergal -  ainsi que celle des émissions de Maritie et Gilbert Carpentier. Deux rendez-vous incontournables des fins de semaine comme celui de la série « Le jeune Fabre » dans laquelle je m’identifie facilement à Isabelle, jouée par Véronique Jannot.

    Pendant les vacances d’été, j’emporte avec moi le transistor dans le jardin et j’écoute avec beaucoup d’intérêt les « Histoires vraies » de Pierre Bellemare sur Europe1 en début d’après-midi.

    Les voitures

    Mon père possède une Simca 1308  puis une Chrysler (2 litres ?) grise ; ma mère ne conduit pas mais déteste celle-ci qu’elle trouve trop grosse. La première voiture de ma sœur est une Simca 1000 tout comme celle de mon futur mari. Celle de mon amie d’enfance est une R5.

    Télévision, voiture...Chrysler


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