• plumeJe viens de démarrer une série de 4 séances d'écriture sur le thème "Enfances" à la médiathèque de Villiers-Saint-Frédéric. J'ai choisi de traiter sous forme de nouvelle : Mon école à Elancourt Village. Lors d'une première séance le 15 octobre, j'ai jeté sur le papier ce qui me venait à l'esprit suivant une liste à la Perec.

    Je me souviens :

    -          De deux grandes classes dans les ailes de la mairie, le tout en meulière

    -          Du bâtiment au fond de la cour qui accueillait les cours préparatoires

    -          Du préau dans lequel était organisé les remises de prix en fin d’année

    -          Des bons points au nombre de 10 pour obtenir une image

    -          De mon premier prix d’excellence « Martine à l’école »

    -          De la cour de récréation avec ses  4 tilleuls

    -          Du terrain de tennis, séparé de la cour par un muret en ciment

    -          Des salles de classe, hautes de plafond, à double niveau

    -          Que la première rentrée des classes se faisait à l’âge de 5 ans

    -          De ma première rencontre avec celle qui est toujours mon amie

    -          Que mon institutrice disait que j’écrivais comme un petit chat

    -          Que je n’ai jamais su si écrire comme un petit chat était un compliment

     -          Que mon institutrice était fille d’une dame que je considérais comme ma mémé

    -           Des rondeurs du directeur, toujours en pantalon de velours côtelé et blouse grise

    -          Des tables en bois à 2 places et de leurs encriers

    -          Des pages d’écriture à la plume

    -          De la couleur violette de l’encre

    -          De l’odeur de la craie et des protège-cahiers

    -          D’une élève qui aimait respirer les émanations de colle scotch

    -          Des coups envoyés par les godillots des jumeaux dans les jambes du directeur

    -          Des samedis matins, jours de composition

    -          Que le jour de repos était le jeudi

    -          D’un poisson jaune et bleu que j’avais dessiné dans une œuvre collective

    -          De l’étude surveillée par la femme du directeur

    -          Des jeux à chat avec les garçons dans la cour

    -          De la marelle et corde à sauter entres filles

    -          Des poèmes de fête des mères

    -          Des sapins en papier que nous réalisions pour Noël

    -          Du mot « plausible » dans une dictée que l’instituteur avait demandé d’expliquer

    -          Des gros radiateurs en fonte

    -          De mon tablier écossais et plissé

    -          Que les élèves rentraient chez eux pour déjeuner

    -         Du pain d’épices et du « Fanta à l’orange »pour mon  4 heures avant l’étude

    -         De la sirène installée sur le toit de l’école-mairie

    -         Des séances de chant sur l’estrade

    Suite le 5 novembre...


    votre commentaire
  • L’ancienne usine qui se situait, en direction d’Ergal, à la sortie du village d’Elancourt, a enfin été abattue. C’est une bonne chose compte tenu de l’état de délabrement dans laquelle elle se trouvait il y a encore quelques mois avec de plus la présence, de l’autre côté de la route, d'un lotissement flambant neuf !

    Je n’ai jamais vraiment su ce qu’on y fabriquait dans cette usine, peut-être des caddies et des présentoirs pour supermarché ? mais d’un point de vue esthétique, j’ai toujours détesté les toits de tôle  sur lesquels mon regard plongeait à partir de la porte-fenêtre de la maison de mes parents (située en surplomb de l’usine). Ce premier plan industriel venait systématiquement  gâcher mon champ de vision sur  la plaine.

    En revanche, d’un autre point de vue, les entrées et sorties des employés sur le chemin de Paris (ancienne voie gallo romaine rejoignant Jouars-Pontchartrain) apportaient indéniablement de la vie au quartier du bout du village. A la fin des années 60, la plupart des ouvriers et ouvrières venaient travailler, soit à pied, soit en mobylette. Seul, le patron arrivait dans une grosse voiture de l'époque.

    usine en activitéVue de chez mes parents à la fin des années 1960 

                                                                           (après reconstruction suite à un incendie)

    usine délaissée     terrain vague sept 2011

    Ruine en juin 2011 devenue un  terrain vague en septembre 2011

    lotissement sept 2011

    De l'autre côté de la route : lotissement 

                                                                           à l'endroit de l'ancienne carrière de sable

     


    1 commentaire
  • 4304 Tour eiffelLe temps étant acceptable, nous revisitons aujourd'hui le parc de France Miniature qui fête, cette année, ses 20 ans. Au-delà des maquettes qui restent très fidèles à la réalité malgré quelque vieillissement par endroit, les arrangements végétaux y sont exceptionnels parmi les ruisseaux et les mares : tout en miniature !

    En revanche, le prix de l'entrée est élevé (20 € auxquels s'ajoute 3 € de parking !!!). Il faut néanmoins reconnaître que le coût d'entretien du parc, livré à toutes les intempéries, doit être important et que les attractions pour les enfants y sont en nombre.

    J'aurais souhaité par ailleurs que la mise à l'honneur des territoires d'outre-mer soit faîte au travers de maquettes à la place de simples panneaux...  

    Une idée, aussi, que j'ai en tête depuis fort longtemps : en hommage au lieu unique du parc, il serait judicieux de trouver à son entrée une reconstitution du village d'Elancourt au même titre que d'autres villages que l'on trouve au fil de la visite.
    Cliquez sur les images ci-dessous pour les agrandir.
     

    France Miniature   France Miniature

    France Miniature   France Miniature


    votre commentaire
  • L'évènement a eu lieu aux étangs de la Muette le dimanche 26 juin 2011, première belle journée d'été.  Pêcheurs et navigateurs ont donné rendez-vous Elancourt, France-miniature aux visiteurs autour d'un premier étang alors que le côté sauvage du second était préservé. La promenade a été très agréable dans ce coin de fraîcheur.

    fête modélisme naval 2    fête modélisme naval 1

    deuxième étang


    votre commentaire
  • Jusque dans les années 70, les distractions étaient quasi inexistantes.

    Lorsque quelques quartiers de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines commencèrent à sortir de terre, notamment La Commanderie des Templiers,  l’impresario d’Antoine,  de Charlotte Julian, de Daniel Guichard… y emménagea. La fête foraine du village qui avait toujours lieu sur l’ancienne sablière, en bas de chez moi, les accueillit pour un spectacle de variété. L’impresario en question devint d’ailleurs maire du village un peu plus tard.

    lotissement.jpg

     

    Aujourd'hui, lotissement construit sur l'ancienne sablière où se déroulait la fête du village

    Puis, la construction d’une maison des jeunes préfabriquée fut autorisée sur l’ancien terrain de tennis près de l’école. Elle amena quelques jeunes, nouveaux habitants de Maurepas.  Nous étions à l’époque fans des boums ; notre nouveau lieu de rencontre fut en grande partie utilisé dans ce sens : musique, danse, et… premiers flirts !

    Un club de tennis de table vit le jour dans les locaux de la fondation Méquignon.

    Autrement, le cinéma, c’était à Versailles ; le théâtre, à l'auditorium de l’école militaire de Saint-Cyr où la troupe du théâtre Montansier se déplaçait pour donner des représentations de Molière en fin d’après-midi après les cours.

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique