• L'ameublement : ma chambreL'ameublement : ma chambreL'ameublement : ma chambreL'ameublement : ma chambre

     

     

     

     

     

    1968 fait donc éclater les couleurs.

    Ma sœur libère sa chambre à Élancourt et je la remplace avec grand plaisir en quittant le papier peint de mon ancienne chambre aux oiseaux rouges et bleus pastel. Celui de ma nouvelle chambre est refait avec la répétition d’une forme géométrique sur fond vert pomme.

    Le lustre est une cloche de tissu opaque orange. La table de nuit est blanche, semi-laquée, avec un bouton de tiroir orange. L’abat-jour de la lampe de chevet est vert pomme. J’ai un pouf dont l’assise est en tissu orange et les parois en simili cuir blanc orné d’un motif en vague orange. Mon lit est recouvert d’un dessus jaune orangé à franges ; un coussin vert y repose et la descente de lit est verte.

    Ma sœur m’a laissé sa grande armoire en bois clair laqué dans laquelle j’ai peu de vêtements à suspendre et j’ai déménagé mon secrétaire qui sert à ranger mes cours et mes livres. La vitrine du haut expose les huit chevaux du bonheur. Somme toute, l’ensemble reste assez dépouillé.

    À noter que le revêtement du sol est un parquet mosaïque qui comporte quelques traces des talons aiguille de ma sœur des années 60 !

     


    votre commentaire
  •  

    Pour le cinéma et le théâtre, tout se passe au minimum à Versailles.

    Alors que je suis encore très jeune, ma sœur m’emmène voir au Cyrano le film « West side story » qui, même petite fille, me fascine. Puis c’est le tour de «  Love story » en 1970, « Mourir d’aimer » en 1971, « La mandarine » en 1972, avec Annie Girardot. En 1974, je vais voir par deux fois « La tour infernale » avec mes camarades du lycée Marie Curie, rien que pour les beaux yeux de Steve Mac Queen et de Paul Newman. La tour Montparnasse vient d’être inaugurée.

    Ma sœur m’emmène également à un récital de Leny Escudero au Théâtre Montansier de Versailles ; je suis subjuguée par l’homme et ses chansons. Ce soir-là, il porte un jean et une chemise parme à manches larges resserrées aux poignets. Ses cheveux longs sont déjà grisonnants, il a un peu plus de 40 ans : ça se passe en l’an 3000 et mon fils a grandi.

    Je vais voir Serge Lama au Palais des Congrès de la Porte Maillot avec ma tante et mes cousins-cousine : une île entre le ciel et l’eau… Le voyage aller-retour s’effectue en autocar.

    Nous allons en train à Paris avec mon amie d’enfance et sa sœur ainée pour assister à la représentation de la pièce de théâtre de boulevard « Boeing Boeing ».

    Mes parents m’offrent à plusieurs reprises « Holiday on ice » au Palais des Sports de la Porte de Versailles.


    votre commentaire
  • Télévision, voiture...Voilier Club Méditerranée

    Un moment particulier en 1976

    Mon père travaille dans l’audiovisuel ; son entreprise vient d’équiper le  nouveau voilier d’Alain Colas, le Club Méditerranée. Une grande réception est donnée au restaurant du même nom à Neuilly ; mes parents et moi y sommes invités. Je suis épatée par les buffets dressés au milieu de la végétation. Luxe que je retrouve l’année suivante en passant trois semaines au club Med de Corfou. Alain Colas disparait en mer en 1978 sur le Manureva  (chanson interprétée par Alain Chamfort).

    Les divertissements télévisés et radiophoniques

    Nous sommes à la pleine époque d’« Au théâtre ce soir » de Pierre Sabbagh - pour la petite histoire, ce dernier a été élevé par mon arrière-tante, Reine, d’Ergal -  ainsi que celle des émissions de Maritie et Gilbert Carpentier. Deux rendez-vous incontournables des fins de semaine comme celui de la série « Le jeune Fabre » dans laquelle je m’identifie facilement à Isabelle, jouée par Véronique Jannot.

    Pendant les vacances d’été, j’emporte avec moi le transistor dans le jardin et j’écoute avec beaucoup d’intérêt les « Histoires vraies » de Pierre Bellemare sur Europe1 en début d’après-midi.

    Les voitures

    Mon père possède une Simca 1308  puis une Chrysler (2 litres ?) grise ; ma mère ne conduit pas mais déteste celle-ci qu’elle trouve trop grosse. La première voiture de ma sœur est une Simca 1000 tout comme celle de mon futur mari. Celle de mon amie d’enfance est une R5.

    Télévision, voiture...Chrysler


    votre commentaire
  • La prochaine sortie de mon livre "Lycéenne des années 70" m'a conduite avec mon mari ce matin au lycée Roger Verlomme, rue Fondary que nous avons fréquenté ensemble  de 1975 à 1977. Depuis cette époque, nous n'y étions jamais retournés et j'avais besoin de prendre quelques photos pour illustrer mon livre, l'aspect extérieur n'a pas changé !

    Retour dans le XVème arrondissement de Paris...

    La devanture de la boulangerie dans laquelle nous nous approvisionnions au moment des intercours est toujours là, face au lycée, mais le commerce est à vendre. Quant au café "Le Quincy", il est devenu "Le petit bar". Il était fermé lors de notre passage mais nous avons pu saisir une photo à travers la vitre, la configuration du bar et de la salle est identique à celle que nous avons connue.

    Retour dans le XVème arrondissement de Paris...

    Nous en avons profité pour passer rue Lecourbe devant l'ancien salon de coiffure de mes beaux-parents ainsi que devant l'immeuble où nous habitions en 1980 au début de notre mariage, rue de l'Abbé Groult.

    Retour dans le XVème arrondissement de Paris...


    votre commentaire
  • Que sont devenus mes 3 lycées aujourd'hui ?

    Lycée Jules Hardouin-Mansart (sources sur place et site internet)

    Saint-Cyr l’École

    Le lycée Mansart existe toujours à proximité de l’École Militaire mais n’accueille plus les classes de la 6ème à la 3ème, réservées aux nombreux collèges qui se sont ouverts avec le développement  de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines. Il n’accueille pas de classes supérieures et reste ciblé sur la préparation au baccalauréat des filières d’enseignement général auxquelles s’ajoutent une filière européenne et depuis quelque temps deux filières technologiques : STL (Sciences et Techniques de Laboratoire) et STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion) qui se séparent en Communication-Gestion des Ressources Humaines et Mercatique. Ma filière Comptabilité et Gestion des Organisations n’y figure pas.

    Notre fils y a passé une épreuve du bac en 2003 à laquelle je l’accompagnai ; ce fut pour moi l’occasion de revoir le lycée, identique à mes souvenirs. En revanche, l’architecture a été sensiblement modifiée ces dernières années. Le bâtiment principal a été agrandi dans sa longueur et les « émaux de Briare » de la façade ont été avantageusement remplacés par du bois. Mais à l’heure où j’écris, les travaux ne sont pas terminés !

    Les élèves semblent continuer de bénéficier des installations sportives de l’École Militaire, notamment du gymnase. L’association sportive a d’ailleurs l’air très dynamique.

    Alors qu’il recevait pour notre plus grande joie la troupe du théâtre Montansier de Versailles dans les années 1970, le lycée semble rester tourné vers les lettres, le théâtre, le cinéma et le latin. Sensible à l’écriture et à la lecture, j’ai constaté qu’un concours de nouvelles avait été organisé à la fin de l’année scolaire 2014.

    Le café réservé aux « grands » avant d’arriver au lycée n’existe plus, de même pour notre boulangerie à congolais près du square ! Ce dernier, qui nous permettait de trouver un peu de verdure dans cet environnement urbain derrière l’abri de bus, est toujours présent mais la haie a été remplacée par un muret de briques.

    L’hôtel de ville et « Le Balto », rue Jean Jaurès sont toujours là ainsi que La Poste près de l’arrêt de bus pour le retour du soir.

    Que sont devenus mes 3 lycées aujourd'hui ? 

    Lycée Marie Curie (sources sur place et site internet)
    Versailles
    Le lycée Marie Curie accueille les classes de la seconde à la terminale articulées autour de trois pôles : économique et tertiaire, santé et social, scientifique. Contrairement aux années 1972-1975, une classe préparatoire à l’ENS (École Normale Supérieure) de Cachan a été ouverte ainsi que 5 BTS tertiaires dont Comptabilité et Gestion des Organisations que j’ai suivi il y a 35 ans à Paris.
    La façade, avenue de Paris, n’a pas changé. Le réfectoire semble être resté à droite de l’allée descendant vers les autres bâtiments qui sont devenus très modernes.
    Le couvent Notre-Dame du Cénacle précède toujours le lycée sur l’avenue de Paris. En lieu et place de son passage à niveau, la rue Mermoz est maintenant souterraine.

    Que sont devenus mes 3 lycées aujourd'hui ? 

    Lycée Roger Verlomme  (sources sur place et site internet)
    Paris 15ème
    Le lycée Roger Verlomme est une petite structure ciblant les Sciences de Gestion. Il accueille les première et terminale STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion) ainsi que 3 BTS tertiaires :
    - Comptabilité et Gestion des Organisations
    - Assistant de Gestion PME-PMI en alternance
    - Négociation et Relation Clients, spécialisées et, c’est original, en « Boissons, Vins et Spiritueux », en alternance.
    L’architecture extérieure et l’environnement sont identiques à ce que nous avons connu. Nous supposons toutefois avec mon mari que l'intérieur a été rénové. L’absence de restauration pour la pause méridienne ne semble pas résolue.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique