• Lycée Roger Verlomme - Paris - 1975-1978

    Lycée Roger Verlomme (1975-1978) - Paris

    Les trajets

    Contrairement à nos jours où le BTS se prépare dans de nombreux lycées, il fallait, en 1975, se rendre à Paris pour poursuivre les études après le bac ; j’avais 18 ans.

    Pour cela, je fus acceptée au lycée Roger Verlomme - ancien préfet de la Seine -, 24 rue Fondary  dans le 15ème arrondissement, au plus près de la banlieue ouest.

    Pour la première fois, je crois, j’entrai dans un milieu où je ne connaissais personne et avec des temps de trajet record, d’une heure et demie non compressible !

    Lorsque tout se passait bien, je devais partir de chez moi à 7h et me rendre sur la place de l’église du village d’Élancourt pour prendre l’autocar qui me déposait à Trappes. Puis à partir de l’arrêt, je me rendais à pied  à la gare SNCF pour prendre un train jusqu’à Paris-Montparnasse. De là, j’empruntais de longs couloirs pour rejoindre la ligne de métro aérien Nation - Charles de Gaulle - Étoile et descendais à la 4ème station de La Motte-Picquet - Grenelle. Puis, je prenais à pied la rue du Commerce et enfin, la rue Fondary sur la droite, le tout pour être en cours à 8h30. Le soir en sortant à 18h, il ne fallait pas traîner pour faire le chemin inverse et pouvoir attraper un train à Montparnasse qui me permettrait de prendre le dernier car de la journée desservant Élancourt Village.

    Je n’avais pas cours le samedi. En revanche, sortant le mercredi à 12h30, les horaires de train de Paris-Montparnasse ne correspondaient pas avec ceux de mon autocar. Aussi, je prenais le métro à Émile Zola jusqu’à Javel où je prenais le train dans lequel je me plaisais toujours, avant d’arriver au terminus de Versailles Rive Gauche, à jeter un coup d’œil sur l’arrière du lycée Marie Curie que j’avais quitté. Ensuite, je traversais l’avenue pour prendre le car Gaubert à la gare routière où je pouvais éventuellement retrouver quelques amis d’Ergal.

    Quel trafic ! avec fort heureusement l’utilisation de la toute nouvelle carte orange, qui permettait de passer d’un moyen de transport à un autre à l’aide d’un même titre de transport, coupon magnétique mensuel, 5 zones pour nous.

    Je n’étais, par ailleurs, pas seule pour mes voyages en train que j’effectuais assez souvent en compagnie du futur mari de S. ainsi que d’un de ses copains. Tous deux étaient en école de commerce, à Paris également, et suivant leurs horaires, nous nous retrouvions sur le quai de la gare de Trappes le matin ; le train venait de Rambouillet et nous restions fréquemment debout. Les wagons étaient très enfumés à l’époque et bien que les jeunes fussent pour la plupart fumeurs, il faut reconnaître que l’odeur du tabac froid était nauséabonde !

    Le métro aérien, quant à lui, ne m’était pas désagréable, offrant un moment de respiration au sein de mes longs trajets quotidiens.

    Il n’était pas rare que mes deux compères viennent également me chercher au lycée Verlomme, le soir, et cela faisait jaser mes nouveaux camarades de classe. 

    Lycée Roger Verlomme (1975-1978) - Paris

     

    Les locaux

    Ancien établissement ayant accueilli après la guerre des jeunes filles scolarisées en couture, il devint lycée en 1957. Comparativement aux deux établissements que j’avais fréquentés précédemment, je le trouvai vétuste.

    On pénétrait dans l’enceinte par un haut porche suivi d’un sas qui nous obligeait à passer devant la loge du concierge avant d’arriver dans une cour goudronnée peuplée de quelques arbres, un peu comme celle de mon école primaire d’Élancourt Village ! On entrait dans le bâtiment à droite. Les cours des BTS se déroulaient exclusivement au second étage.

    En première année, après avoir monté un escalier en bois assez large qui craquait sous nos pieds, on prenait, au 2ème étage le couloir de gauche pour rejoindre notre salle de classe attitrée, au fond à gauche. En seconde année, on prenait le couloir de droite au 1er étage, on tournait en laissant sur notre droite des toilettes pour rejoindre un autre escalier qui nous conduisait au 2ème étage vers notre salle au fond à droite. Les deux salles de 1ère et 2ème années pouvaient correspondre par une salle de mécanographie/informatique qui n’était pas laissée en libre accès aux élèves. Les cartes ou les bandes perforées étaient de mise à l’époque et les cours se déroulaient par demi-groupes.

    De même pour les cours d’anglais qui avaient lieu dans un pavillon équipé en laboratoire, situé dans la cour à gauche du porche d’entrée.

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