• Octobre 2013, balade poétique et nocturne entre rêve et réalité

    Toutes les photos prises lors de cette balade sont de mon mari.
    Codes de lecture des textes : en bleu, la réalité ; en orange, le rêve.

    De part et d'autre de la Rue de Chennevières :
    - à droite, la tranchée couverte de la RN12, murée, avec un haut portail que j'assimile volontiers à l'entrée d'une prison pour insectes (voitures filant vers la plaine, canalisées par les merlons en sortie de la tranchée couverte).
    - à gauche, un jardin baptisé en juin dernier "Les Portes de la Plaine" qui accueille depuis un an dans mon imaginaire 2 jolies coccinelles . Elles se sont reproduites cet été et la chrysalide de leur progéniture séjourne sous des feuillages dans le jardin.

    Le 4 octobre, balade poétique et nocturne entre rêve et réalité

    Nous descendons par le sentier bucolique qui longe la déviation de la RN12. Nous y rencontrons, champignons, hautes herbes, plantes et fleurs sauvages et assistons également à l'envol de canards et de poules faisanes. Nous débouchons alors sur le rond point pavé situé en bout de la Rue du Pont, s'ouvrant sur la plaine et l'église de Jouars.

    Il y un an, une libellule héliportée survolait dans un bruit effroyable le clocher de Jouars et venait se poser sur l'aire pavée pour y débarquer deux petites coccinelles en nous demandant de bien vouloir les conduire à la prison pour insectes. Nous n'acceptions pas cet ordre que nous jugions exagéré et libérions les deux coccinelles dans le chemin bucolique en leur attribuant un travail d'intérêt général : manger les pucerons !

    Le 4 octobre, balade poétique et nocturne entre rêve et réalité

    Le 4 octobre, balade poétique et nocturne entre rêve et réalité

    Nous remontons la Rue du Pont en longeant le ru d'Elancourt et sa succession de petits ponts dans les jardins.Puis nous arrivons à la magnifique chaumière de Chennevières.

    Une hirondelle est née cet été sous le toit de la chaumière. Lorsqu'elle fut en âge de voler et d'aller se nourrir seule, ses parents lui ont défendu d'aller vers la plaine, bien trop vaste pour elle. Aussi, survole-t-elle le hameau et le ru d'Elancourt pour se rendre dans le jardin des Portes de la Plaine. Là, après avoir trouvé toute une nourriture en quantité dépassant la raison, elle découvre sous une feuille la petite chrysalide de coccinelle. Et elle se dit que celle-ci serait bien mieux dans la plaine pour servir d'insectiside naturel dans les champs.
    Elle l'enlève donc et l'emmène dans son bec en remontant le cours du ru de Maurepas. Pendant ce temps, ses parents batifolent dans le parc du château des Tuileries.

    Le 4 octobre, balade poétique et nocturne entre rêve et réalité

    Notre hirondelle finit par déposer la chrysalide en bordure de la Rue de l'Echiquier. Là, la nymphe s'épanouit tellement qu'elle gonfle, gonfle, gonfle encore, jusqu'à ce que son habit de soie se déchire pour libérer une Bête à Bon Dieu géante dans l'infini de la Plaine de Jouars.

    C'est à ce moment que François Tilly, artiste plasticien créateur de la chrysalide,  arrive près de notre groupe pour nous expliquer toute la génèse du projet du PNR "Poétique du Paysage" ainsi que celle de la chrysalide.

    Merci à toutes et à tous pour cette belle aventure sans prétention.
    Ecoutez l'histoire de la petite chrysalide en MP3

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  • Commentaires

    1
    La tribu
    Mercredi 9 Octobre 2013 à 09:55
    La tribu

    Et bien, je crois que j'ai râté un très agréable moment!! Je n'ai eu que des excellents retours de mes "informateurs".

    Bravo à toi!

    Elvira

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