• Les Roches Gravées de Trois-Rivières

    Le parc archéologique de 3 Rivières accueille au milieu d'un jardin luxuriant le témoignage de la présence des Indiens Arawaks venus d'Amérique à travers leur art rupestre sur les roches volcaniques. La visite est gratuite pour cause de réfection de la grotte (non accessible). Attention : le parc est fermé le lundi, nous l'avons appris à nos dépens ! Les nombreuses variétés d'arbres et d'épices du jardin sont également montrées et commentées.

    Les Roches Gravées de Trois-Rivières

     


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  • En 2014, nous nous étions promis de visiter la côte est. Nous nous étions déjà rendus au sud-est, plus précisément à 3 Rivières, pour nous embarquer vers les Saintes et notre attention avait été attirée par le site des Roches Gravées. De là cette année, nous remontons par étape le long de la côte.

    La côte au vent de Basse-Terre (côte est)

    Compte tenu d'un temps moyen, nous ne faisons pas les chutes du Carbet (avec de plus, un accès payant !) et privilégions une marche en forêt tropicale jusqu'au Grand-Etang. Ce dernier, entouré de collines, ressemble assez à un étang vosgien ou jurassien.

    La côte au vent de Basse-Terre (côte est)

    En revenant par la D4, nous faisons un détour par le jardin de Cantamerle à L'Habituée. Bien que nous soyons les 2 seuls visiteurs et que nous passons les 10 premières minutes à errer dans un jardin qui semble plus ou moins abandonné, notre hôte nous rejoint pour nous guider sur le chemin des épices.

    La côte au vent de Basse-Terre (côte est)

    L'économie de la côte est de Basse-Terre est principalement liée aux plantations de bananes.

    La côte au vent de Basse-Terre (côte est)

    Avant d'arriver à Capesterre-Belle-Eau, nous nous arrêtons sur l'allée Dumanoir (écrivain du XIX ème siècle) pour découvrir sa perspective de plus d'un kilomètre de long ainsi que celles de ses contre-allées, toutes 3 bordées de palmiers royaux.

    La côte au vent de Basse-Terre (côte est)

    Puis, Capesterre dépassée, nous nous attardons à gauche en bordure de la RN1 sur le Temple hindou de Changy, le plus grand des 400 temples guadeloupéens.

    La côte au vent de Basse-Terre (côte est)

    Un peu plus loin, avant d'entrer dans Sainte-Marie, nous recherchons avec quelque difficulté le lieu de débarquement de Christophe Colomb en 1693. Après moult détours dans des rues en travaux, nous finissons par rejoindre un magnifique bord de mer malheureusement souillé de détritus !

    La côte au vent de Basse-Terre (côte est)

    Et nous terminons notre périple par le Jardin d'eau enchanteur de Blonzac, juste après Goyave. La visite est ponctuée d'un récit mettant en scène la rencontre d'une gouttelette d'eau et d'un ouassou (écrevisse dont la culture est pratiquée à l'entrée du site).
    Nous faisons tout d'abord un vœu en lisant à voix haute le Serment des Chevaliers de l'Ordre de la Nature au pied de la Roche qui pleure.

    La côte au vent de Basse-Terre (côte est)

    Nous découvrons ensuite le lac a Manman Dlo, déesse des mers.

    La côte au vent de Basse-Terre (côte est)

    Nous nous rafraichissons dans la piscine de la rivière La Rose en compagnie de 4 autres visiteurs avec lesquels nous bavardons. Dommage que le soleil se cache à ce moment-là. Puis nous montons vers la table d'orientation.

    La côte au vent de Basse-Terre (côte est)


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  • Une expérience cuissante à Thomas de Bouillante !

    Bouillante porte bien son nom !
    Nous l'avions, sans nous en rendre compte l'année passée, laissée de côté, cette source chaude... Cette fois, nous ne la ratons pas en bord de route à la sortie de Bouillante, d'autant qu'elle est fraîchement fléchée. Mais quelle n'est pas notre surprise pour nos petits pieds qui reposent sur les cailloux tapissant la cuvette emplie d'eau claire et qui commencent à rôtir et à nous faire souffrir. Nous nous demandons comment, notamment ces 2 femmes noires, tiennent assises ou allongées, certes au plus près de la mer, là où le mélange des eaux se fait mais surtout lorsqu'il y a des vagues, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.

    Nous rejoignons le parking en compagnie des 2 femmes qui en ont fini avec leur bain bienfaiteur. Je leur pose la question de savoir si l'eau est toujours aussi brûlante et quelles en sont ses vertus. Et là, elles sont ravies de pouvoir me parler de leur richesse locale : 

    - La température de l'eau varie selon les moments mais n'est pas particulièrement élevée aujourd'hui. Il ne faut pas prolonger la dizaine de minutes d'immersion au risque de provoquer un malaise. L'eau de la source  est très bonne pour les rhumatismes, la peau et le rythme cardiaque.

    Après quelques recherches sur internet, j'apprends que l'eau sort sous les cailloux en moyenne à 70° et qu'elle est chargée en sodium.


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  • Marie-Galante découverte par Christophe Colomb, prit le nom de sa caravelle le 3 novembre 1493. Egalement surnommée, "Grande Galette" (de 158 km2) à cause de sa forme et de son relief, elle fut l'objet d'attaques hollandaises et anglaises au XVIIème siècle. En 1789, elle devint pendant 2 ans une colonie indépendante de la Guadeloupe royaliste. Son économie est essentiellement basée sur la culture de la canne à sucre. Elle accueille environ 12000 habitants.


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  • Marie-Galante est une île située à 40km de Grande Terre principalement dédiée à l'industrie sucrière.
    Nous prenons le départ du bateau à partir de Pointe-à-Pitre, tôt le matin, sous un ciel un peu menaçant mais n'annonçant pas particulièrement la forte houle (creux de 2 à 3 m) qui nous  soulève le cœur dès que nous sortons du port ! A noter que le musée de l'abolition de l'esclavage de Pointe-à-Pitre sera inauguré en mai 2015 par le Président de la République. Notre mal de mer s'estompe un quart d'heure avant notre débarquement à Grand-Bourg que nous avons hâte de rejoindre.

    Marie-Galante (jumelée à Belle-Île-en-Mer)

    Sur place, nous louons une voiture pour faire le tour de l'île. Marie-Galante est aussi nommée l'île aux cent moulins (à vent, pour broyer la canne). Nous partons vers l'est pour rejoindre Capesterre en longeant la côte, sauvage, sous un climat sec. Nous faisons notre première escale au moulin de Grand-Morne et à la centrale éolienne de Petite-Place. Pour cela,  nous  quittons la D201 sur la droite à Grand-Case et nous nous enfonçons dans des chemins chaotiques au sein des champs de canne très touffue : aventure, quand tu nous tiens ! Aux abords des éoliennes, malgré un conflit social, des ouvriers agricoles commencent à couper la canne, nous sommes le jeudi 5 mars. Le champ d'éoliennes, quant à lui, situé sur une morne de 180m d'altitude,  produit 30 % de l'énergie électrique de l'île.

    Marie-Galante (jumelée à Belle-Île-en-Mer)

    Après un retour tout aussi chaotique qu'à l'aller, nous reprenons notre route vers Gueule-Grand Gouffre et Grosse Pointe Nord avec leurs rochers et falaises découpées de grande beauté. Puis nous atteignons les plages de rêve autour de Vieux-Fort mais laissons de côté la mangrove, faute de temps.

    Marie-Galante (jumelée à Belle-Île-en-Mer)

    Nous arrivons à Saint-Louis. Il est midi passé et nous demandons conseil auprès d'une femme sur le seuil de sa porte pour déjeuner. Elle nous envoie "Au plaisir des marins" que nous venons de dépasser. Et nous ne sommes pas déçus... Fricassée de langouste, les pieds dans le sable, les yeux dans le bleu de la mer !

    Marie-Galante (jumelée à Belle-Île-en-Mer)

    Marie-Galante (jumelée à Belle-Île-en-Mer)

    Après déjeuner, nous redescendons vers Grand-Bourg et nous arrêtons à l'Habitation Roussel-Trianon. Ancienne sucrerie rachetée par le Conseil Général et classée aux monuments historiques, elle est en cours de réfection mais donne un bon aperçu de son apogée aux XVIII et XIXème siècles.

    Marie-Galante (jumelée à Belle-Île-en-Mer)

    Quant à l'Habitation Murat située à l'est de Grand-Bourg que nous n'avions pas trouvée du premier coup le matin, elle constitue un domaine de 200 hectares complètement restauré qui décomptait au XIXème siècle 300 esclaves ! On s'imagine très bien la richesse des maîtres lorsqu'on découvre la maison coloniale au sein de son immense parc, appelée château Murat.

    Puis nous terminons notre journée par la distillerie Bielle, où le propriétaire expose à proximité de son usine en fonctionnement toute sorte de machines à vapeur qu'il a restaurées. A noter que quelques jours plus tard, la production sera perturbée par une machine en panne parmi les installations modernes.

    Marie-Galante (jumelée à Belle-Île-en-Mer)

    Contrairement au matin, le retour à Pointe-à-Pitre se fait sans encombre vers 17h30 : une journée riche en découvertes.

     


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