• Tous les ans, les PNR se réunissent en congrès. En octobre 2013, ce dernier a lieu à Chevreuse. A cette occasion, une cinquantaine de personnes des 4 coins de la France est venue ce 3 octobre à Jouars-Pontchartrain pour découvrir la Poétique du Paysage, volet artistique du futur Plan Paysage et Biodiversité sur la Plaine de Jouars.

    François Tilly, plasticien s'est tout d'abord exprimé en salle, en compagnie de 2 costumes de sa création pour les parades, avant de céder la place à une vidéo de 13mn filmée avec les arpenteurs et montée par la vidéaste, Anne Jeannin. Puis ce fut un foisonnement de questions du public qu'il a fallu malheureusement contraindre en fonction d'un timing très serré avant de nous rendre par autocar au hameau de Chennevières pour admirer la chrysalide (oeuvre d'art de François Tilly) ainsi que l'église de Jouars (phare de la plaine).

    Petite anecdote : un des visiteurs nous a signalé qu'il existe une catégorie de nymphes appelée chrysalide arpenteuse ! Belle coincidence, n'est-ce-pas ?

    Le congrès annuel des PNR à Jouars-Pontchartrain

     


    votre commentaire
  • Lors des journées du patrimoine, dans le cadre du salon des créateurs "Talents d'ici", j'ai fait des démonstrations de sable coloré devant un public plus ou moins jeune.  J'ai réalisé sous des regards étonnés cette composition reprenant le projet artistique mené pour le compte du PNR par le plasticien, François Tilly, sur Jouars-Pontchartrain.

    Regard de l'artiste -  "En venant de Chennevières, à l'endroit où la vue s'ouvre sur l'église de Jouars, l'arpenteur nous a dit en indiquant le perspective bordée d'arbres : mon père disait ici, c'est un envol vers l'infini. Générée par l"émotion de ce témoignage, l'installation suggère une forme légère de chrysalide, soutenue par un rythme croissant d'étais et ouvre un angle de vue sur l'église de Jouars". 

    Composition en sable coloré
    Composition d'Emérance Bétis réalisée en sable coloré pendant les journées du patrimoine 2013
    De gauche à droite et de haut en bas : ouverture de la chrysalide sur l'église de Jouars, costume pour la Grande Parade, mémo, chrysalide

     


    votre commentaire
  • "Ici, mon père s'envolait vers l'infini"

    Lundi 26 août : c'est avec une grande émotion et application que j'ai inscrit à la peinture  ma phrase sur la chrysalide de Jouars-Pontchartrain (oeuvre de François Tilly), là où le regard devrait s'enfuir vers l'église de Jouars si le champ de maïs était coupé ! Il n'empêche que la mémoire de mon père est tout de même marquée au fer blanc sur un petit cercle de couleur orange que j'aimerais bien récupérer au démontage de l'installation.

     


    votre commentaire
  • Balade poétique de l'été à Chennevières (hameau de JP)
    Ecouter l'histoire en MP3

    Il y a un an, nous nous donnions rendez-vous devant le haut portail de la prison pour insectes délinquants de la RN12. Alors qu’une libellule héliportée survolait le clocher arrondi de l’église de Jouars, nous  descendions par un sentier pour rejoindre la plaine et débouchions sur un grand rond-point pavé.  La libellule s’approcha de plus en plus de nous dans un grondement effroyable qui réveilla la plénitude de l’endroit. Puis, à notre plus grand étonnement, elle se posa sur l’aire et fit débarquer deux petites coccinelles qu’elle nous demanda, avant de redécoller, de conduire à la prison toute proche. Indisciplinés que nous étions, nous refusâmes de participer à cette arrestation et libérâmes les deux jolies coccinelles dans le sentier bucolique afin qu’elles remplissent leur travail d’intérêt général : manger les pucerons ! Elles passèrent ainsi tout l’hiver dans le jardin nouvellement baptisé les Portes de la Plaine et viennent tout juste de se reproduire.

    Une jeune hirondelle est née au mois de juillet dernier sous le toit d’une chaumière, près d’un petit pont de pierres enjambant le ru d’Elancourt. Ses parents lui ont formellement interdit d’aller dans la plaine, bien trop vaste pour elle, qui est encore si jeune. Elle survole donc le jardin des Portes de la Plaine pour y trouver les insectes dont elle se nourrit. Repue, elle y découvre, accrochée sous une feuille, une chrysalide de coccinelle. Se disant que celle-ci serait bien mieux dans la plaine à servir d’insecticide naturel pour les champs de céréales, elle décide de l’enlever et de l’emmener dans son bec en remontant le cours du ru de Maurepas.

    Pendant ce temps, les parents de la jeune hirondelle, batifolent dans le parc du château des Tuileries et ne portent pas attention au passage de leur fille au-dessus de leurs têtes !

    Cette dernière dépose donc sans aucune difficulté la chrysalide en bord de route de l’Échiquier avant d’atteindre le Pont de Censier.

    Ici, la nymphe s’épanouit en toute quiétude pendant quelques jours… à tel point qu’elle gonfle, gonfle, gonfle et devient immense... Jusqu’au jour où son foulard de soie ouvre un oeil, pour un bref instant, en direction de l’église de Jouars. La métamorphose se termine alors pour libérer une Bête à Bon Dieu géante dans l’infini de la plaine de Jouars…


    votre commentaire
  • Je ne perds pas de temps : dès cet après-midi, je présente à une de mes amies "Tour d'horizons" qui s'ouvre sur la plaine et les blés ainsi qu' "Infini" qui incite à la méditation sur l'eau, malgré les nuages.

    Balade autour des 2 installations des Mesnuls

    Infini     Les Essartons     Fleurs rue du Moulin

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique