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Petit détour aujourd'hui par les espaces paysagés situés de part et d'autre de la rue de Châteauvilain descendant vers Chennevières ainsi que sur la tranchée couverte de la RN12 : un exemple de reconstitution d'espaces verts après les travaux de grande envergure des années 2000. Pour voir le reportage complet, cliquez sur l'image ci-dessous (5 pages PDF). Le nom de Portes de la Plaine a été attribué en 2013 suite à un concours communal remporté par mon mari.
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Par Emérance dans - Plaine de Jouars - Diodurum - Ferme d'Ithe - PPB - Poétique Paysage le 18 Février 2020 à 19:35
JOUARS-PONTCHARTRAIN, CENTRE TEMOIN DE L’EVOLUTION
Bref historique
Dans les années 1970, des photos aériennes identifièrent la plus grande cité gallo-romaine d’Île-de France dans la partie sud du parc et des terres agricoles du château de Pontchartrain, de part et d’autre de la RD 23, à la fois sur la commune du Tremblay s/Mauldre et sur celle de Jouars-Pontchartrain, de chaque côté de la Mauldre.
Dans les années 2000, des fouilles préventives furent entreprises sur le tracé de la déviation de la RN12 sous la houlette de l’archéologue, Olivier Blin. Des centaines d’objets furent alors extraits avant l’enfouissement des vestiges de la ville sous le tracé de la RN12.
Aujourd’hui les fouilles se poursuivent sur le site de la ferme d’Ithe (ancienne ferme cistercienne, occupée jusqu’au milieu du XXème siècle), côté Tremblay sur Mauldre, ainsi que la restauration et la valorisation de la ferme moyenâgeuse à l’aide d’étudiants, de chantiers-école et de bénévoles de APSADiodurum (association sise à JP et créée par l’ancien maire de la commune).
L’établissement d’un Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine (CIAP) subventionné par la DRAC et ouvert au public est aujourd’hui acté in situ au lieu de la ferme d’Ithe, considérant que la ville gallo-romaine de 40 hectares est exceptionnelle de par la qualité de sa conservation dans la nappe phréatique et de par la continuité de son occupation de l’Antiquité au Temps modernes.
2 perspectives d’évolution
Selon le souhait d’Olivier Blin, ce CIAP pourrait également s’inscrire à terme dans un programme universitaire plus vaste du bassin de la Mauldre sous la forme d’un programme collectif de recherche.
Le château de Pontchartrain vient par ailleurs d’être vendu accompagné de son parc « avant » jusqu’aux limites de la pièce d’eau. La municipalité actuelle aimerait se porter acquéreur du reste du parc sur le territoire communal.
Le projet
Malgré ses atouts patrimoniaux, la commune ne possède pas d’activité phare pour le moment. Si un programme collectif de recherche venait à voir le jour sur le bassin de la Mauldre, des étudiants, des chercheurs, voire des artistes, seraient à accueillir en résidence, en sus des chantiers-école. Et le plus judicieux serait de les accueillir au plus près du CIAP. L’idée serait donc de créer un mini campus en face de la ferme d’Ithe dans le parc du château, à proximité du lieu le plus dense de Diodurum, avec notamment son théâtre romain dont la forme demi-circulaire pourrait servir d’exemple architectural au futur bâtiment.
Les avantages
- valorisation du patrimoine historique et naturel au niveau intercommunal
- apport d’une population jeune d’horizons variés (il pourrait être possible d’accueillir également des jeunes compagnons du devoir dont la maison d’Epône est en cours de fermeture)
- échanges internationaux
- satisfaction d’un besoin en logements classés dans la catégorie « sociaux »
- apport de vie au sein du parc paysager
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Il n'est pas rare que d'un côté d'un chemin nous soyons à Jouars-Pontchartrain et de l'autre, soit à Neauphle-le-Château, soit à Villiers-saint-Frédéric. Ce n'est pour rien qu'à une époque nous avions un café appelé "Les 3 communes" au pied de Neauphle-le-Château.
Pour voir le reportage complet, cliquez sur le plan (5 pages PDF)
En nous venons de perdre un chêne recensé comme remarquable à Jouars-Pontchartrain !
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La grue qui tient le choc face au vent puissant, s'en donne toutefois à cœur joie dans sa ronde à travers les airs... Le chantier a commencé à l'été 2019 et va durer encore bien longtemps avec toutes les nuisances qu'il occasionne aux riverains. Mais le pire reste à venir avec le caractère irréversible de la hauteur de ce bloc de béton en plein centre historique. Comment les Bâtiments de France peuvent-ils accepter une hérésie pareille ?
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