• Dans la continuité de l'exposition sur le centenaire de 14-18, il a été demandé d'enrichir le contenu des panneaux. Pour ma part, c'était déjà chose faîte en ayant écrit l'histoire de mes parents et grands-parents de 1911 à 1945 (édition de 5 exemplaires). En voici un aperçu.

    DE MON CÔTE :

    Côté paternel
    Louis Martin, mon grand-père paternel d’Ergal, est né en 1892 à Pont-Saint-Esprit dans le Gard. Il s’engage volontairement pour 5 ans dans la Marine Nationale en avril 1911. Il embarque le 9 novembre 1912 sur le croiseur cuirassé « Montcalm » de la division navale de l’Extrême Orient jusqu’au 30 mars 1916. Il voyage ainsi sur l’océan pacifique, en Océanie et en Asie (Japon, Chine, Corée).

    D’avril à juillet 1916, il est à Brest puis il repart pour ravitailler l’armée de Salonique jusqu’à fin février 1917. Le 4 mars 1917, il est à Toulon et envoie une carte postale à « Ma chérie », ma future grand-mère, Renée Bétis, domiciliée à Levallois-Perret. Il embarque ensuite sur le cuirassé « Mirabeau » de la division navale d’Orient pour 2 ans de juin 1917 à juin 1919. Lorsque son premier fils nait à Paris après l’armistice, en décembre 1918, il est à Constantinople après avoir remonté les Dardanelles à partir de Corfou. Il entre en mer noire. Démobilisé le 9 août 1919, il revient donc sain et sauf. En revanche, au-delà de la guerre, il doit également affronter des tempêtes maritimes dont celle de février 1919 qui fait échouer le Mirabeau sur la côte de Crimée. Le bateau, en partie désarmé, est remorqué jusqu’à Toulon.

    Le deuxième fils, mon père, nait en mai 1920 à Paris. Mon grand-père devenant alors un des pionniers de l’installation des postes télégraphiques en Afrique Occidentale, la famille vit dans cette partie du monde pendant toute la seconde décennie du XXème siècle. Une fille nait en 1924. Le retour définitif en France se fait à Ergal en 1929. Mon grand-père devient alors marchand forain. Un dernier fils nait en 1931. Puis, Louis Martin décède en février 1941 en regrettant d’avoir encouragé son deuxième fils, mon père, à s’engager en 1939 dans la marine. Il est inhumé au cimetière de Jouars avec ma grand-mère ainsi qu’avec leur fils ainé.

     Histoire de famille : Entr'eux 2 - Elancourt-Ergal

    Côté maternel
    Ma grand-mère maternelle se marie une première fois à Élancourt avec Paul Jourdain, né en 1878, avec lequel
    elle a 2 fils et une fille, demi-frères et demi-sœur de ma mère qui est issue d’un second lit. Soldat du 25ème RIT, Paul Jourdain participe à la campagne d’Allemagne jusqu’en août 1915, date à laquelle il revient à Élancourt pour raison de santé. Il décède à son domicile en décembre 1915. Son nom figure au monument aux morts qui a été transféré il y a quelques années au nouveau cimetière de La Favière à Élancourt Village.

    Ma grand-mère se remarie en 1921 avec Yves Le Guennec, cultivateur, né en 1883 à Laniscat (Côtes d’Armor) et arrivé à Élancourt après la guerre. Elle donne naissance à une fille, ma mère, en 1923. Ce n’est qu’après la mise en place de l’exposition dans les rues de Jouars-Pontchartrain en novembre 2018 que je retrouve en ligne à Saint-Brieuc le carnet militaire de mon grand-père. Il est affecté.aux ambulances et rejoint les Zuaves en 1917. Traumatisé par les horreurs de cette 1ère guerre mondiale, il fait le choix de quitter notre monde en 1940. Il est inhumé à Élancourt Village avec ma grand-mère.     

       

    DU CÔTE DE MON MARI :
    Mon mari étant décédé en décembre 2017, je ne peux me fier qu’à quelques documents que lui a remis sa mère et à quelques-uns des souvenirs de celle-ci.

    Louis Gros, l’arrière grand-père maternel de mon mari, père de sa grand-mère, né en 1876 à Cherbourg, devient ajusteur et est affecté au 25ème RIT en 1917. Il sort sain et sauf de cette guerre et a 2 filles, la grand-mère et la grand-tante de mon mari. Il décède en 1967 ; mon mari l’a donc connu. Il est inhumé à Mary s/ Marne, ancien lieu de la maison de campagne de mes beaux-parents. Il aimait travailler le bois, j’ai notamment en ma possession 2 belles armoires miniatures en marqueterie faites de ses mains.

    Du côté de l’arrière grand-père de mon mari, père de son grand-père, j’ai retrouvé marqués d’une croix au crayon noir, deux hommes inscrits à la liste des morts pour la France dans l’historique des 25ème et 225ème RIT édité par la librairie Chapelot de Paris : Henri Cléret et François Poindextre.

    Du côté du grand-père paternel de mon mari, je n’ai malheureusement rien retrouvé.

     


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  • Un temps formidable pour refaire avec 2 de mes amies la promenade des Petits Ponts et plus si affinité... Cliquez sur l'image ci-dessous pour voir le reportage complet.

    Le charme de Chevreuse

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  • Exposition arts et création à Jouars-Pontchartrain

    Exposition arts et création à Jouars-Pontchartrain

    Exposition arts et création à Jouars-Pontchartrain

    Exposition arts et création à Jouars-Pontchartrain

     


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  • Exposition annuelle au Foyer Rural des créations chartripontaines : 30 et 31 mars. Parmi d'autres de mes réalisations, ce bracelet terminé ce matin au Café Loisirs : dessous cuir, boutons et perles dorées cousues une à une... Peut être détourné en épaulette suivant les goûts !

    Bracelet brodé d'or


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  • 3 femmes. 14°. Ciel gris, rayons filtrant de temps en temps. Vent très frais. Cliquez sur les liens orange pour en savoir plus.

    Le hameau de Launay s'est considérablement densifié. Le parc de la maison de mon amie d'enfance n'y a pas échappé. La maison de mes parents que nous avons vendue en 2003 vient de changer de propriétaires et a été rénovée extérieurement. Le terrain de l'usine en contrebas semble dépollué mais reste non construit. La propriété de l'ancien moulin de Frécambeau a été rachetée, l'étang est de nouveau visible et une grande maison en bois est en cours de construction pendant que l'allée privée rejoignant la route départementale a été remise en pierres.

    4,5 km sur les pas de mon enfance

    Le tour de l'étang de La Muette est toujours aussi agréable. Lorsque j'étais enfant le plan d'eau était un grand marécage. Seul le ru d'Elancourt suivait la boucle de la route.

    4,5 km sur les pas de mon enfance

    La fondation Méquignon siège toujours au bas de la colline.

    4,5 km sur les pas de mon enfance


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