• Scolarité au lycée Mansart de ST Cyr l'Ecole (1968-1972)

    Ma scolarité au lycée Mansart de Saint-Cyr-l'Ecole (1967-1972) 

     

    Je rentrai  donc en 6ème au mois de septembre 1967, avec au programme classique, du latin, que j’exécrai dès l’année suivante. Nous entamions le long cycle des « Lagarde et Michard » en français et nous abordions en mathématiques modernes la théorie des ensembles pour laquelle je me découvris des facilités d’apprentissage.

    Nous sommes ainsi très vite arrivés au mois de mai 1968. Les élèves de la seconde à la terminale se déclarèrent en grève aux côtés des professeurs et tentèrent d’entraîner les plus jeunes dans les manifestations. Bien qu’il se mît également en grève un peu plus tard, mon père s’opposa fermement à cette tentative d’enrôlement, ce qui me coûta, l’année suivante, quelques réflexions désagréables de la part de mes camarades de classe.

    Les évènements relatés par ma sœur m’inquiétaient. En effet à 22 ans, elle était laborantine à l’hôpital de Saint-Cloud qui dominait toute la capitale. Et elle nous racontait que lors de ses gardes, elle assistait chaque nuit de ce mois de mai à l’embrasement de Paris.

    Mais il est vrai que du haut de mes 10 ans, avec de plus, une année d’avance dans ma scolarité, j’étais bien jeune et naïve pour comprendre cette quasi révolution.

    Les années scolaires suivantes, jusqu’en seconde au lycée Mansart, creusèrent mon écart de maturité avec les autres élèves. Je me fis néanmoins quelques copines, une venant des Clayes-sous-Bois, une autre de Fontenay-le-Fleury… Sans compter celle qui chantait « Le sud » de Lino Ferrer et avait pour animal de compagnie un ouistiti qui faisait plein de bêtises !

    Rien de bien particulier pour les années de 5ème, 4ème et 3ème sinon que je fus mal dans ma peau, que j’eus un passage à vide inexpliqué – ma mère croyait que j’avais pris de la drogue -, que j’abandonnai le latin et que je devins mauvaise en maths à cause des sinus et cosinus ! En 1971, je passai pour la première fois de ma vie un examen –  dans une grande salle de l’École Militaire -, auquel je fus reçue : le B.E.P.C. et je fus orientée vers une seconde AB (Sciences Économiques) n’étant pas assez bonne en maths à la fin de la 3ème pour accéder à la filière C (Scientifique). À noter que dès la seconde dans le même lycée, je retrouvai un bon niveau en maths mais qu’à 13 ans, je ne savais pas vraiment  vers quel métier me tourner.

     

    Mon corps s’était transformé et le port d’une blouse n’était plus obligatoire. Je m’intéressai de plus en plus à la mode vestimentaire qui était à la mini-jupe et au collant avec par-dessus de hautes chaussettes jusqu’au bas des genoux. Les miennes étaient d’un joli jaune vif qui contrastait avec la couleur dorée de mon collant. C’est dans cette tenue que, sans m’en rendre compte lors de mes allées et venues dans les couloirs du lycée, j’attirai l’attention de mon futur petit copain. Il était en bac technique, avait trois ans de plus que moi et habitait Trappes.

    Je me souviens également que je n’appréciai guère pendant un temps de retrouver deux filles de ma classe de seconde, un peu trop sûres d’elles - l’une de Maurepas et l’autre de Neauphle-le-Château – dans notre fief, la maison des jeunes d’Élancourt Village que nous venions de créer et d’inaugurer entre Élancourtois.

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