• Un grenier empli de chaussures !

    Sente StasinetSente Stassinet entre 2 lacets de la route du Mesnil 

    Lorsque j'étais enfant, ma mère avait 3 cousines, soeurs, résidant toutes dans le village. Cécile habitait La Muette et nous lui rendions souvent visite lors de nos promenades ;  Alice habitait le chemin de Paris situé en contrebas de chez nous ;  puis enfin, Odette habitait, elle, un pavillon au crépis rose (rare, pour l'époque), entre deux lacets de la route du Mesnil. C'est à cette dernière, commerçante en chaussures sur les marchés, que mes souvenirs s'adressent. Lorsque j'avais besoin de nouvelles chaussures, plutôt que de perdre notre temps en essayage le jeudi matin sur le marché de Trappes,  ma mère m'emmenait chez Odette. Celle-ci nous faisait alors monter par un escalier raide et en bois dans son grenier, véritable caverne d'Ali Baba quant à la variété de modèles. L'été, placées directement sous la charpente, les boîtes qui s'empilaient sous les fermettes dégageaient une odeur chaude de carton, cuir et bois mélangés. Le pavillon n'a guère changé, du moins extérieurement, avec ses murs de couleur vieux rose devenue, depuis, très à la mode.

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