• Sur les pas de notre enfance

    Hier, nous avons randonné sur une dizaine de kilomètres avec mon amie d’enfance à partir de Chennevières (hameau de Jouars-Pontchartrain) jusqu’à La Muette en longeant le ru d’Elancourt.

    Le Moulin Neuf a été restauré depuis plusieurs années et est un endroit toujours aussi charmant. Le moulin de Frécambeau a disparu. La végétation y a pris le dessus mais l’allée menant à son entrée à partir de la  route d’Elancourt est bien dégagée. Nous avons pu apercevoir l’étang à travers les branches d'arbres. La façade de la fondation Méquignon a été repeinte en un blanc un peu clinquant à mon goût !

    Le retour par le chemin de Paris jusqu’à Ergal a été le point d’orgue de notre randonnée, faisant appel à de nombreux souvenirs ! La maison de mes parents en surplomb du chemin est inchangée. Le terrain de l’usine est toujours vacant face aux maisons jumelles où habitait une camarade d’école qui se « droguait à la colle scotch ». Le terrain sur lequel vivaient en caravane mes chers voyous est devenu un bois touffu. 

    Le chemin de Paris jusqu’à Launay, sablonneux à notre époque, a été remblayé à l'aide  d'un agglomérat de gravillons. En revanche les champs de céréales de part et d’autre du chemin sont toujours ensemencés et les carrières de sable ont fort heureusement disparu du paysage.

    Le hameau de Launay s’est considérablement construit autour des Salicales dont le nom a été conservé.  En arrivant d’Elancourt par le chemin de Paris, le transformateur sur la droite a disparu et a laissé place à de nouvelles constructions. La sente sur la gauche, très bien entretenue à notre époque et où l’on s’approvisionnait en noisettes, est complètement envahie par une haute végétation et est interdite au public. Elle est suivie d’un nouveau grand portail permettant d'entrer en voiture aux Salicales   alors que celui-ci se situait auparavant à l’autre bout du parc accueillant maintenant trois grandes maisons neuves ; le garage des Salicales a donc été abattu.

     À partir de Launay, le chemin de Paris redevient sablonneux comme autrefois jusqu’à Ergal. Le paysage vallonné composé de bois et de champs fleuris en marguerites, coquelicots, boutons d’or… est resté sauvage bordé de pattes d'oie pour les lapins. Avant d’atteindre Ergal, mon amie m’a fait découvrir un autre chemin que je ne connaissais pas, qui monte sur la gauche dans les bois vers le manoir de La Coudraye. C’est ainsi que j’ai soudainement réalisé (45 ans plus tard) que Les Salicales se trouvent en contrebas du manoir de la Coudriette, séparés l'un de l'autre par quelques hectares de forêt !


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