• 1968 : une année de bouleversement à Elancourt Village

    cimetière égliseAlors qu’auparavant, j’adorais l’école et que j’étais très bonne élève, mon passage en 6ème au lycée Mansart de Saint-Cyr-l’Ecole avec une année d’avance allait me faire basculer dans des résultats scolaires s'éloignant de l'excellence et dans le rejet de mes camarades de classe en raison de ma « jeunesse » que je trainerai comme un fardeau jusqu’en 1975 et d’un père, délégué de parents d’élèves qui s’opposa aux manifestations de mai 68 qui risquaient d’enrôler des enfants d’à peine 11 ans dans leurs filets.

    Par ailleurs, je commençai, l’hiver, à goûter les longues attentes, mains et pieds complètement engourdis par le froid,  aux arrêts de bus. A noter qu’il n’y avait pas d’abri à l’arrêt de la place du village et qu’il y avait un bon kilomètre à parcourir à pied entre l’arrêt de bus de Saint-Cyr jusqu’au lycée (il en sera de même un peu plus tard entre la gare routière de Versailles et mon lycée où j'effectuais ma Première et ma Terminale).

    Puis, survint un fait divers qui rendit  le village d’Elancourt célèbre : l’affaire Markovic. Le 1er octobre 1968, le corps décomposé de Stevan Markovic, enveloppé dans une housse de matelas, est retrouvé par un ferrailleur dans un lieu de décharge, en sortant du village, à gauche sur la route des Gâtines. L'homme est un ancien garde du corps, d'origine serbe, d’Alain Delon. La découverte fait grand bruit parmi les habitants du village, habituellement si calme. Et elle prend très vite une ampleur nationale lorsque le meurtre est rattaché à un complot politique.  L’affaire ne sera jamais élucidée. Stevan Markovic repose, me semble-t-il, dans le cimetière Saint-Médard.

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