• Une très belle exposition mettant en valeur les talents des participants aux ateliers peinture, sculpture et couture de l'ASCM. L'invitée d'honneur en sculpture Natoushka m'a glissée à l'oreille qu'elle avait terminé cette jolie biche juste à temps pour l'expo.

    Les arts au Foyer Rural de Pontchartrain


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  • Un temps printanier pour cette jolie balade qui nous a permis de nous aérer l'esprit !

    Petite boucle Montfort l'Amaury-Les Mesnuls

    Petite boucle Montfort l'Amaury-Les Mesnuls

    Petite boucle Montfort l'Amaury-Les Mesnuls

    Petite boucle Montfort l'Amaury-Les Mesnuls


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  • Sac, trousse et protège cahier cousus main. Intérieur en velours gris foncé, décoration de chaque côté du sac et sur le pression de la trousse avec un nœud et petit bouton bleu foncé au centre. Etiquette du cahier entourée des franges de lisière du tissu.

    Un ensemble pour une professeur des écoles


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  • La Pièce d'Eau des Suisses à Versailles

    Découverte du Parc de Balby, havre de paix accueillant des perruches ! Passage devant le Potager du Roi et l'Ecole Supérieure Nationale du Paysage qui me fascine. Et enfin faire le tour de cette magnifique pièce d'eau entre Orangerie et statue de Louis XIV : ROYAL Cliquez sur l'une des images pour voir le reportage complet (8 pages PDF)

    La Pièce d'Eau des Suisses à Versailles


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  •  ELANCOURT VILLAGE : à l’heure où le Musée de l’Éducation va quitter les lieux, je me souviens de ma scolarité :
    - 1962-1963 : Cours Préparatoire 1 – Mme Juhel, jeune femme peu sévère
    - 1963-1964 : (sans passer par le Cours Préparatoire 2) Cours Élémentaire 1– Mme Ferchal, un peu plus sévère
    - 1964-1965 : Cours Élémentaire 2 - Mme Ferchal
    - 1965-1966 : Cours Moyen 1 – Mr Ball,  directeur de l’école, sévère, et secrétaire de mairie
    - 1966-1967 : Cours Moyen 2 – Mr Ball

     Extrait

    La Mairie-École : poumon des anciens villages La Mairie-École : poumon des anciens villages

    L’école accueillait les enfants des différents quartiers du village, du hameau de Launay et du moulin de Frécambeau, la commune comptant à l’époque entre 700 et 800 habitants. Elle accueillait également quelques enfants d’Ergal (hameau de Jouars-Pontchartrain situé à 2 km). Il n’y avait pas d’école maternelle ; j’ai donc effectué ma première rentrée scolaire à l’école primaire en septembre 1962 à l’âge de 5 ans ; je l’ai quittée à la mi 67, pour entrer en 6ème au lycée Mansart de Saint-Cyr-l’École. Les 3 classes de l’école étaient mixtes, à 2 niveaux et comportaient chacune environ 25 élèves. Le jour de repos hebdomadaire était à l’époque fixé au jeudi et nous avions classe le samedi matin, jour réservé aux compositions mensuelles. Il n’y avait aucune garderie ni réfectoire mais une heure d’étude facultative avait lieu le soir de 17 à 18h dans la salle des CM1-CM2, assurée par l’épouse du directeur notamment lorsque celui-ci tenait la permanence de la mairie. Une journée était habituellement rythmée ainsi :

    - 08h 45-10h 15 : classe
    - 10h 15-10h 30 : récréation
    - 10h 30-12h 00 : classe
    - 12h 00-13h 30 : pause méridienne (école située à 150 m de chez moi)
    - 13h 45-15h 00 : classe
    - 15h 00-15h 15 : récréation
    - 15h 15-16h 30 : classe

    Configuration  de l’ensemble des bâtiments :

    La Mairie-École : poumon des anciens villages

    Institutrices et instituteur : Mme Juhel logeait donc avec sa famille dans le bâtiment des CP dont elle avait la charge et qui donnait sur le Chemin des Vignes. J’entrai en CP avec sa fille. Mme Ferchal et Mr Ball logeaient avec leur famille, chacun dans un appartement au 1er étage de la mairie. L’époux de Mme Ferchal cultivait un potager. Leur fille et leur fils, plus âgés que moi, allèrent en classe en même temps que ma sœur ainsi que les 2 fils de Mr Ball. Mme Ferchal était la fille de ma voisine que je considérais comme ma grand-mère.

    La Mairie-École : poumon des anciens villages

    Configuration de chaque classe : lorsque le coup de sifflet du directeur retentissait, les enfants étaient appelés à se rassembler dans la cour de l’école, en rang 2 par 2, devant la porte de leur classe. On trouvait dans chaque couloir les porte-manteaux et les bacs-éviers destinés à se laver les mains et rincer les encriers, pots de peinture et pinceaux. Chaque classe était spacieuse, haute de plafond, parquetée au sol, avec de hautes fenêtres donnant de part et d’autre sur la rue et sur la cour. Une bonne odeur mélangée de bois ciré et de craie y régnait. Le pan de mur du fond était pourvu sur toute sa longueur d’un meuble-vitrine en bois foncé. Les 2 premières rangées de tables étaient réservées aux élèves de niveau 1, les deux suivantes à ceux de niveau 2. Le bureau de l’enseignant était situé sur l’estrade en bois, tableau noir ou vert derrière lui. Chaque table était en fait un pupitre en bois clair creusé de chaque côté d’un petit trou pour accueillir un encrier en porcelaine ; le plateau pouvait être gravé de quelques empreintes des élèves qui nous avaient précédés. En dessous de chaque plateau se trouvait une « case » pour y ranger nos cahiers et livres, fournis par l’Éducation nationale. L’assise était à 2 places, reliée au plateau  par des tubes verdâtres. Mais lors des compositions, nous étions seuls à une table !

    En classe : au début de chaque demi-journée, il y avait l’appel. Au CP, j’ai appris à lire avec les histoires d’un petit garçon qui se nommait Rémi (futur prénom de mon fils…). Les pages d’écriture se faisaient au porte-plume et à l’encre violette. Le travail et la conduite étaient récompensés par un système de bons points ; au bout de 10, l’enseignant nous donnait une image.

    Au-delà des cours traditionnels de lecture, écriture, calcul, histoire, géographie, sciences et éducation civique, nous avions des activités plus récréatives, notamment aux périodes de Noël, fêtes des mères et pères ou de fin d’année scolaire. Je me souviens plus particulièrement du chant « Petit Papa Noël » en groupe sur l’estrade, des sapins en relief découpés par 2 dans du Canson, peints en vert et emboités l’un dans l’autre par l’intermédiaire d’une fente au milieu de l’un. Leur décoration était ensuite faîte à l’aide de collage de gommettes de toutes les couleurs. Les poèmes que l’on s’appliquait tant à écrire pour la fête de nos parents. Et ce gros poisson jaune et bleu que j’avais réalisé au sein d’une œuvre collective de fin d’année de CM2…

    Tenue vestimentaire à l’école : Pas d’uniforme obligatoire, en revanche le tablier était de rigueur (bien souvent écossais avec un col Claudine blanc pour les filles). Celles-ci avaient le droit au port du pantalon (fuseau la plupart du temps).

    Récréations : les filles jouaient à la corde à sauter ou à la marelle tracée au sol à l’aide d’une petite pierre qui servait également à monter progressivement de la terre au ciel ; les garçons jouaient souvent à la bagarre mais retrouvaient volontiers les filles pour de grandes parties à chat autour des tilleuls lorsque leurs circonférences n’étaient pas arpentées par des élèves remplissant une punition. Le préau nous servait d’abri lorsqu’il pleuvait mais nous y étions un peu à l’étroit pour ce type d’activités. Ceux qui restaient à l’étude après la sortie de l’école goutaient dans la cour ce que leur mère leur avait amoureusement préparé.

    Hygiène et sécurité : avant 1962, j’habitais dans une maison ancienne sans salle de bains. Toutes les semaines ma mère m’emmenait aux douches municipales situées dans la mairie-école. Les WC pour les élèves de l’école se trouvaient dans la cour, à la turque, dans des cabines aux portes n’allant ni jusqu’au plafond, ni jusqu’au sol. Tous les ans, un camion médical venait stationner devant l’école ; chaque enfant avait notamment droit à une radioscopie pulmonaire, était vacciné si nécessaire, pesé, mesuré et testé pour sa vision dans une salle de la mairie.  À noter également que sur le toit de cette dernière se trouve encore une sirène à plusieurs cornets qui retentissait à titre d’essai une fois par mois. Celle-ci avait notamment émis son bruit strident un midi, au moment de la sortie de l’école, en raison d’un incendie qui s’était déclaré dans la seule et unique usine située à la sortie du village, en allant vers Jouars-Pontchartrain.

    Autres : Tous les ans également, un photographe se déplaçait pour réaliser des photos individuelles des enfants et une photo de groupe (sur 3 rangées avec l’enseignant) dans la cour. Les plus petits étaient placés devant, assis sur un banc et les mains sur les genoux, les plus grands étaient debout sur un autre banc à l’arrière, enfin les enfants de taille moyenne étaient debout dans le rang intermédiaire. Puis, à la fin de chaque année scolaire, la fête des remises de prix avait lieu sous le préau. Ensuite, chaque mois de juillet pendant les grandes vacances, nous allions avec ma mère dans la cour récolter les fleurs de tilleul pour en faire des infusions. Puis à la mi-septembre, une nouvelle rentrée scolaire avait lieu. Hormis l’arrivée des petits nouveaux ou les redoublements, nous connaissions à l’avance la composition de notre future classe.

    Au début des années 70, l’ancien terrain de tennis auquel les enfants de l’école n’avaient guère accès accueillit une maison des jeunes préfabriquée construite par et pour les adolescents du village, dont je faisais partie, ainsi que ceux des environs, notamment de la nouvelle Commanderie des Templiers, des Nouveaux Horizons et de Maurepas. Puis avec l’intégration du village dans la ville nouvelle, mairie et école fermèrent définitivement leurs portes et je dus me marier en 1979 à la mairie de la ville nouvelle.

     

     

     


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