Devant récupérer un colis au point relais en bordure de plaine sous un ciel clair avant une promesse de neige, je fais un petit tour dans le hameau et j'y rencontre un écureuil peu farouche mais restant toutefois trop loin de moi pour le photographier !

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Une bonne douzaine d'années que je suis amenée à distribuer des bulletins (d'abord municipaux puis ensuite associatifs) dans les boîtes aux lettres. Ce n'est pas pour rien que mon choix s'est toujours fixé sur Chennevières car c'est pour moi un grand plaisir de sillonner à pied ce hameau plein d'authenticité dans son coeur et d'originalité dans ses moindres détails. Je termine aujourd'hui mon circuit de "tractage" sous une grisaille sans égale en me consacrant à quelques photos de plans rapprochés dans la rue des Ajoux. Je veille toutefois à faire le moins possible de doublons avec d'autres publications.

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A Chennevières, le potager va entrer en hibernation mais le clown, lui, sera toujours là pour nous faire rire et nous apporter la joie de vivre dans un monde si rude. 

L'association (que je remercie infiniment) me donne la parole et l'image sur son site à travers la création d'une série mensuelle de 8 épisodes :

Sur les brisées d'Emérance - Anatomie d'une Cabripontaine :

 Episode 1 : sur la pampille

NE PAS HESITER A "LIKER" SUR LE SITE DE L'ACSERB

Pour en savoir plus sur les chèvres "motte"

Par ce beau temps, je décide d'aller là où je ne me suis pas rendue depuis au moins un an. Je marche tout d'abord à la "frontière" de La Dauberie et de Saint-Rémy-l'Honoré puis, de Maurepas et enfin des Mousseaux. Je suis accompagnée des belles couleurs automnales de fin de journée avec pour 6 mois, l'horaire "hivernal" intervenu la veille.

Le chemin du Gros Chêne monte dans la forêt à partir de La Dauberie et rejoint les Ecuries de Jumili à Maurepas en bordure de la RD 13. S'il est relativement large pour desservir les habitations à La Dauberie, il devient très vite encaissé avec un dénivelé assez important qui s'est accidenté au fil des intempéries successives. Mais, les creux qui se sont formés par endroits restent  franchissables sans difficulté à l'aide de quelques rondins qui ont été disposés en travers du sentier par l'homme. Il est grillagé de part et d'autre, ce qui a le mérite de préserver les lieux mais aussi l'inconvénient de bloquer la circulation des animaux !

Je suis en bordure de la très belle forêt de Kabyline. L'endroit est peu fréquenté mais je suis néanmoins accompagnée des "tubes" de ma jeunesse qui émanent du Moulin de Bicherel en cours de rénovation un peu plus bas, à Saint-Rémy-l'Honoré !

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Je reprends ma voiture, me gare aux Mousseaux et j'emprunte à pied la rue d'Ergal qui devient dans la plaine le chemin de Fosse Rouge. Je retrouve avec plaisir un jardin extraordinaire à l'angle de la rue d'Ergal et de celle des Croix de Pierre.

Il est presque 17h et la lumière va se faire de plus en plus chaude dans la plaine, avec toujours en point de mire, l'église de Jouars.

Je ne suis pas revenue ici depuis la venue de la dépanneuse de la 7ème Compagnie pour célébrer son cinquantenaire et ce soir, c'est une autre machine qui sillonne la plaine : une moissonneuse de maïs. A noter qu'avant son passage, j'ai vu un sanglier entré dans le champ. En espérant qu'il aura pris la fuite très rapidement !

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Si j'ai pu culpabiliser d'avoir amener la dépanneuse de la 7ème Compagnie dans la plaine pour quelques heures, ce soir, les quads  ne se posent aucune question sur nos chemins !!! Ca me dérange vraiment, plus les chasseurs du dimanche, c'est infernal ! (une femme du coin que je rencontre en promenade avec ses 2 chiens me le confirme).

Puis retour au parking pour reprendre ma voiture jusqu'au bourg.