• Ce billet s'inscrit dans une suite dénonçant l'état d'abandon estival de notre commune !

    Le vieux cimetière de Jouars délaissé
    Voici presque 4 ans que mon mari est décédé et qu'il repose au cimetière de Jouars où une bonne partie de ma famille est inhumée. Sans revenir sur l'année 2018 pendant laquelle mon mari n'a pu bénéficier d'une pierre tombale en raison d'un mur écroulé qui a tardé à être reconstruit, voici 4 ans également que mon sang ne fait qu'un tour à intervalles réguliers quant à l'entretien du vieux cimetière.

    Le vieux cimetière de Jouars délaissé

    La municipalité précédente avait pensé palier son défaut d'entretien en bétonnant les allées mais c'était en partie sans compter la prolifération des mauvaises herbes sur les vieilles tombes abandonnées qui contaminent l'ensemble des espaces verts.

    Vieux cimetière de Jouars : un amer délaissement !

    Outre que l'entretien des tombes revient aux propriétaires des concessions (tout comme les trottoirs !) rappelons (CQFD)

    L’entretien des cimetières est, pour les maires, une mission obligatoire et primordiale ; le public visitant ces équipements publics est d’ailleurs particulièrement attentif à leur bon entretien et à leur état général. Cette sensibilité particulière est corrélée aux mécanismes du deuil et au devoir d’honorer la mémoire des défunts. Les dépenses afférentes à l’entretien des cimetières sont d’ailleurs au nombre des dépenses rendues obligatoires par la loi. En premier lieu, les cimetières doivent être clôturés. Les plantations qui y sont présentes donnent parfois lieu à des espaces paysagés, et donnent ainsi une impression générale de bonne tenue et de respect de la vocation des lieux. En deuxième lieu, les modalités de leur entretien sont variables, et on doit s’interroger d’une part sur la nécessité de les faire garder, et d’autre part sur le mode de gestion des activités d’entretien. (Source : Weka, portail des Services Publics).


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  • Le 18 août, les mauvaises herbes ont été retirées. Merci !

    Je n'en puis plus ! 

    J'ai ici pour habitude de valoriser ma commune  mais aujourd'hui, je ne peux plus taire son état d'entretien lamentable.  Alors que la municipalité rappelait par un post du 1er juillet que les riverains étaient responsables de l'entretien de leur trottoir sur une largeur de 1m 40, la place ronde inscrite aux monuments historiques - ainsi que les bâtiments qui l'entourent -, représentative du centre bourg de la commune et appartenant à l'espace public, est envahie par les herbes et premières feuilles tombées des arbres. Avant de donner des leçons aux citoyens, on se doit de donner l'exemple ! Cette place est pourtant le siège administratif de la commune mais son état actuel n'a l'air de déranger aucun membre de la municipalité ! Alors même que l'on a reçu récemment le porte-parole gouvernementaen grande pompe !

    Je désherbe très régulièrement devant chez moi et ramasse les feuilles (en provenance de la place par un effet d'appel d'air, mon courage fait même sourire mon voisinage), tickets de carte bleue (distributeur d'argent du CIC), masques, paquets de cigarettes vides, etc... et lorsque j'ouvre mes fenêtres le matin sur la place : voici, ci-dessus, le spectacle estival qu'offre notre belle commune, comme le dit si souvent notre maire !!! Quelle belle image !

    Idem pour bon nombre d'espaces publics, entre autres l'arrêt de bus rue Mazières, sans compter le cimetière au pied de l'église de Jouars fraîchement rénovée.

    Et que l'on ne m'oppose pas l'abandon des produits phyto ou les mois de vacances ! Nous payons assez d'impôts, notamment sur la place ronde, pour qu'ils soient utilisés à bon escient.

     


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  • La création du parking en 2019 :

    Une décision à l’emporte pièce  qui a imperméabilisé le sol, détruit des arbres et arbustes d’un corridor écologique et qui de surcroît, n’a pas traité la pollution avérée de son sous-sol. D'une capacité de 60 véhicules, le parking  a ouvert au public voici un an. Il est malheureusement vide la plupart du temps, seuls 3 à 4 véhicules y stationnent depuis ces 2 derniers mois. La question de son devenir se pose donc très sérieusement.

    Extrait du plan de relance gouvernemental du 3 septembre 2020
    Fonds de recyclage des friches et du foncier artificialisé

    Prioritairement dans les territoires où le marché fait défaut, le fonds financera le recyclage des friches ou la transformation de foncier déjà artificialisé (acquisition, dépollution, démolition) notamment dans le cadre d’opérations d’aménagement urbain, de revitalisation des centres-villes et des centres-bourgs ou des périphéries urbaines, ou encore pour en faire des sites « prêts à l’emploi » permettant la relocalisation d’activités.

    Libération de terrains pour des projets d’aménagement bloqués en raison des coûts de

    réhabilitation et de dépollution des sols 

    Décontamination de l’environnement

    Soutien à la « mise en capacité » des collectivités pour l’exercice de leurs compétences

    d’urbanisme et d’aménagement 

    Automne 2020 :

    Contractualisation avec les régions volontaires dans le cadre du CPER pour le financement du recyclage des friches (les mandats de négociations aux préfets sont en cours de rédaction)

    Pour les autres régions ou pour des besoins spécifiques, lancement des premiers appels à AMI nationaux et participation financière à des AMI spécifiques

    Lancement d’un AMI spécifique de l’Ademe pour les anciens sites industriels pollués à responsable défaillant.

    Proposition de devenir pour le parking de voiturage

    Vers un autre projet :

    Compte tenu des recours sur les permis de construire signés dans la précipitation par l’ancienne municipalité avant le second tour des élections de juin 2020 et de la révision du PLU, les engagements sur le plan triennal concernant les LLS risquent d’être difficiles à tenir si l’on ne trouve pas d’autres surfaces disponibles pour construire.

    La surface du parking de covoiturage (dont l’objectif  n’est pas rempli) est de plus d’un demi-hectare. De quoi offrir un bel espace dans la continuité de l’alignement urbain de ce côté de la RD912 avec la possibilité de recréer, derrière un nouveau bâti, un grand espace végétal détruit par la construction du parking. Mais deux freins au financement d’un tel projet devront être levés :

    - démolition du bitume actuel
    - dépollution du sous-sol qui d’un point de vue écologique aurait été déontologiquement nécessaire alors même qu’on ne creusait pas le sol !

    Les aides du plan de relance gouvernemental semblent pouvoir venir supprimer, du moins limiter les effets de ces deux conditions sine qua non.

    Le parking a été financé pour partie par le conseil départemental. Certes, sa destruction serait un réel retour en arrière. Mais n’oublions pas :
    - qu’il est inutile depuis son ouverture
    - que sa création a nécessité un changement de zonage avant même que le PLU ne soit voté
    - que sa légitimité n’a fait l’objet d’aucune concertation avec la population.

     


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  • Paru sur Facebook de l'ACSERB (Association Chartripontaine de Sauvegarde de l'Environnement, de la Ruralité et de la Biodiversité).

    La Trilogie du PLU


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  • Laisse BétonOh! cimetière zéro phyto
     Monsieur Béton jette le râteau
    Et te déroule un long tapis
    Couvrant tes allées tout de gris

     Oh! vénérable carpooling
    Monsieur Béton t’offre parking
    Et te déroule un vaste tapis
    Quadrillé de bandes par dépit

    Oh!  probant lapsus d’OPA
    Monsieur Béton, sept en prévoit
    Et nous impose une densité
    Altérant notre intimité

    Émérance Bétis – 9 novembre 2019

     


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