Parking aux Matelots. Résidence du chef de gouvernement, devenue celle du chef de l'Etat, La Lanterne située dans la partie sud et sauvage du parc est peu visible avec son enceinte surveillée par caméras. De là nous rejoignons à l'intérieur du parc la porte de Gally et longeons le Grand Canal, via le Grand Trianon pour atteindre La Flotille et profiter du soleil en terrasse. Touristes en assez grand nombre pour le canotage sur le canal...

Comme d'habitude, elles se sont réunies sur le parking de la place. Alors qu'il neigeait l'année dernière, cette fois un beau soleil matinal les a accueillies !

Sur la Basse-Terre de Guadeloupe, l'accumulation de la chaleur humide de la journée favorise les attaques de moustiques en début de soirée. J'ai réalisé des pantalons en coton léger pour mes  2 petits-fils (5 ans et 2 ans). Amples pour donner de l'aise, réglables à la taille à l'aide d'un cordon, de même en bas des jambes pour éviter l'entrée des sales bêtes par dessous ! avec une grande poche sur la cuisse avant droite pour ranger des petites choses...

Notre fils et petit-fils sont arrivés de Guadeloupe hier ; leur avion devait atterrir à 9h45 à Orly Sud comme d'habitude. Nous avons eu la chance d'être prévenus à temps de la fermeture d'Orly et de nous rendre ainsi directement à Roissy pour aller les accueillir. Compte tenu de la longue file d'attente pour sortir de l'avion, prendre le bus vers l'aérogare, passer les contrôles et récupérer les bagages (en tout 3 heures), j'ai eu tout le loisir d'observer la vie de la petite aérogare 3 de Roissy, à dimension humaine. Les cameramen de TF1 étaient présents pour capter la lassitude et la fatigue des passagers en provenance des Antilles, des Iles Canaries, de Dubaï... En revanche, nous avons été plusieurs à constater, pendant ces 3 heures, l'absence absolue de contrôle des sacs à l'entrée, pas 1 policier, pas 1 militaire : un grand vide dans un pays en état d'urgence !!!

A l'occasion de la visite d'une amie d'Ergal partie vivre en Vendée, nous nous sommes retrouvées autour d'un repas au restaurant suivi d'une promenade digestive en effectuant le tour de la Muette au village d'Elancourt sous un beau soleil printanier. Cela m'a rappelé de nombreuses promenades de mon enfance, avec ma mère.

Nous nous y rendions régulièrement pour visiter la tante Juliette (sœur de ma grand-mère) ainsi qu'une de ses filles, Cécile (une cousine, donc). Elles habitaient dans 2 maisons qui existent toujours au bas de la colline et de la route qui prend naissance au carrefour de La Hermanderie et serpente en direction de La Mare aux Saules. Les étangs tels qu'ils sont  aménagés aujourd'hui, n'existaient pas (anciens marécages) mais l'endroit n'en était pas moins bucolique, là où l'eau claire du ru d'Elancourt passait sous la rue (peu fréquentée à l'époque) pour changer de berge recouverte de fleurs (coucous, violettes, pâquerettes...), nous en faisions de beaux bouquets, les pieds dans l'eau de la rivière !

Histoire de la Fondation Méquignon 

J'ai par ailleurs pu constater que la toiture de l'ancienne maison de mes parents, vendue en 2004, a été refaite en tuiles plus claires que celles d'origine (1962 : première maison construite en bordure du chemin de la Coudriette par mon père).