• Je souhaitais hier emmener mes amies au parc de Versailles pour une boucle de 5 ou 6 km entre  l'entrée de Gally et La Lanterne mais nous avons trouvé porte close, plan Vigie Pirate oblige ! Nous nous sommes donc repliées sur la visite de la boutique de la Ferme de Gally.

    Collection de poules à Gally !

     

    Collection de poules à Gally !

     

     


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  • Une couverture pour un petit carnet de notes à glisser dans le sac à main ! Tissu en lin écru, fleurs brodées au ruban de soie, cœurs des fleurs en perles de rocaille, premier encadrement au point de tige, 2ème encadrement au point bourdon. De tout mon travail en couture, les livres et les cahiers sont de loin ceux que je préfère réaliser.

    Fleurs de soieFleurs de soie


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  • Poupée essuie main

     Il y a quelques années, j'ai acheté une poupée essuie main. La serviette a fini par s'ajourer à force d'utilisation et de lavage. J'ai donc gardé la tête de la poupée mais viens de remplacer sa robe en serviette éponge en y ajoutant de la passementerie. Pour la petite histoire, la poupée est positionnée près d'un petit lavabo d'origine (encadré par un joli carrelage type carreaux de Delft ou Azulejos portugais) dans l'entrée de ma maison. L'ancien propriétaire était médecin de campagne et se lavait les mains dès son retour à domicile. Nous avons conservé cette configuration et tradition...

     

     

     


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  • Petite boucle de 5 km à Méré-Montfort sous un temps printanier : la végétation commence à renaître (crochus, primevère, perce-neige, jonquille, fougère...). Mais le plus époustouflant, c'est cette découverte dans un jardin par le portail grand-ouvert. Tous les personnages sont recouverts de laine blanche et bleue et nous transportent dans un monde imaginaire. Reportage complet (4 pages PDF).

    Les insolites de Méré


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  • Il y a quelques années, ma tante qui habite Ergal a écrit un témoignage sur la vie du village dans les années 50-60. Je lui ai proposé de le publier ici-même, ce qu'elle a accepté.

    Ergal des années 50-60 : témoignage de ma tante

    " Avant les années 1950

    Ergal ne comptait pas moins de 3 cafés (dont la maison Martin-Le Jan, vendue en 2006) et 9 petites fermes, chacune possédant  au moins un cheval :

    - Balivet = maison Adam
    - Caron = maison Ivoire
    - Hochu
    - Renard = maison Saintin
    - Le Jan = maison Wollenburger
    - Leroux
    - Fourré, la seule toujours en activité
    - Frombostier sur la place
    - Gaduel, chemin Moulin Neuf

    1953, petit village où j'ai été bien accueillie. On avait l’impression d’appartenir à une grande famille. Le garde-champêtre avec sa trompette nous avisait des informations importantes.

    Il restait 5 fermes en activité et 2 cafés dont un fermera définitivement quelques temps après. Un petit commerce d’épicerie où l’on pouvait se ravitailler et même acheter des bas et de la mercerie. Pour le reste du ravitaillement, 2 boulangers faisaient leur tournée, l’Union Commerciale, le Familistère et les Vins de France faisaient leurs livraisons une fois par semaine. 2 charcutiers, 2 poissonniers, un marchand de légumes faisaient aussi une tournée par semaine. Un marchand qui vendait vêtements, lingerie et linge de maison passait une fois par mois. Ces marchands ambulants nous ont ravitaillés jusqu’à la fin des années 70. Une fois par an, un alambic venait s’installer sur la place où tout un chacun pouvait venir distiller son eau de vie. Le dernier client devait ramener l’alambic vers une autre destination. À cette époque, c’était Mme Bagot de Maurepas qui en était propriétaire.

    Tous les habitants vivaient en bonne intelligence et étaient toujours prêts à se rendre service. Si une personne se déplaçait en ville, à Versailles ou à Trappes (en principe, nous y allions une fois par semaine), celle-ci  proposait aux autres de leur ramener quelques courses. En face de chez nous, il y avait la ferme de Mr et Mme Le Jan dont la porte était ouverte à tout le monde, la cafetière était toujours sur la cuisinière, nous buvions beaucoup de café. Le grand-père Le Jan était heureux d’avoir beaucoup d’enfants autour de lui et ces derniers étaient heureux de monter dans le tombereau pour aller dans les champs. Par contre, les parents devaient être vigilants car le midi était souvent le moment de la petite rasade d’eau de vie appréciée par les enfants ! À la période de la récolte des pommes et de la fabrication du cidre, il y avait une bonne ambiance. Dans la cave la mise en bouteille reste un souvenir mémorable.

    L’hiver 1955-1956 a été très dur. Nous n’avions pas de chauffage central. Nous vivions dans une seule pièce avec 2 enfants dans la maison Martin-Le Jan. Seule la cuisinière à bois nous chauffait. Il fallait l’allumer tôt le matin pour faire chauffer le café et l’eau pour la toilette car la salle de bains n’existait pas. Les commodités étaient dans le jardin et leur vidange était une corvée pour les hommes de la maison.

    La fête du village qui se tenait à la Pentecôte était l’occasion de réjouissances : le tir au canon avec la Joyeuse, la pose d’une guirlande de fleurs sur la façade du café, le bal sous une tente où jeunes et personnes âgées dansaient…"

     

     


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