Les jardineries peuvent emmener vers d'autres horizons...

J’ai dans ma bibliothèque une biographie sur Georges Truffaut (1872-1948) que je viens de relire et dans laquelle j’ai (re)découvert que les premiers établissements Truffaut avaient pris place au 90 bis avenue de Paris en 1906 à Versailles (Les secrets de Monsieur Truffaut de Jacques Legros - Ed. Tallandier - 2004) entre les 2 voies ferrées Rive Gauche et Chantiers.

Je consulte Google Maps pour savoir si toutefois Truffaut ne se trouvait pas en lieu et place du lycée Marie Curie où j’ai suivi mes études secondaires de 1972 à 1975 : le lycée se situe en fin de compte au 70 avenue de Paris.

Ayant quelques courses à effectuer à Versailles, je décide, 50 ans plus tard, de faire un détour par le quartier en question (proche de Porchefontaine). En un peu plus d’un siècle, Truffaut s’est transformé en une résidence à plusieurs étages dont on ne perçoit pas grand-chose à partir de l’avenue mais dont j'ai suivi la construction à partir de mes allers-retours en train avec les Hauts-de-Seine, il y a une quarantaine d'années.

La façade du lycée Marie Curie au 70 avenue de Paris, quant à elle, n’a guère changé depuis 1970 (il en est de même pour le couvent du Cénacle situé à proximité au 68 avenue de Paris dans un écrin de verdure).

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Lorsque la grille s’ouvre sur des centaines de lycéens et lycéennes dont la journée vient de se terminer (à 17 heures) en ce lendemain de week-end prolongé de mai, un sentiment de déjà vu et de vécu m’assaille. Par grappes de 2, 5, 8… ils discutent, rient, s’embrassent et j’éprouve une immense joie, certes un peu nostalgique, de les observer ainsi !

Je termine l'après-midi à la Ferme de Gally (autre jardinerie résultant de plusieurs siècles d'horticulture)...