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Un doux maillage à l'Est de la plaine de la Haute Mauldre
L’étude « Les nouveaux chemins de la plaine de la Haute Mauldre » commanditée par la DRAC en 2020 propose un maillage patrimonial par voies douces qui permettrait de lire le CIArP à une grande échelle. Du côté Est de la plaine, l’étude a pour ambition de relier la gare de Villiers-Saint-Frédéric aux principaux sites patrimoniaux que sont la ferme d’Ithe du Tremblay, le musée d’art naïf de Vicq, la Maison Jean Monnet et la Maison Louis Carré de Bazoches. Précisons que dans ce cadre l’ultime découpage en appartements privés du château de Pontchartrain pèse comme une fatalité sur ce projet et conduit à l’en exclure.
En empruntant les chemins existants, les villages sud d’une part (Le Tremblay, Mareil et Bazoches) et les villages nord d’autre part (Neauphle-le-Vieux et Vicq) sont d’ores et déjà facilement reliés.
A noter que l’ACSERB vient de mettre en ligne 3 parcours indépendants audio guidés permettant de valoriser à la fois les principaux sites patrimoniaux dont il est question dans l’étude de la DRAC mais également le « petit patrimoine » de chaque village ainsi que les lieux de tournage de films.
Se connecter sur votre smartphone au lien (temporaire) https://www.wiguides.com:4443
Rechercher un des villages ou votre position puis choisir 1 des 3 parcours proposés.L’étude de la DRAC prévoit une passerelle belvédère permettant d’enjamber la déviation de la RN12 au niveau de la ferme d’Ithe et de poursuivre dans le parc du château en bordant La Mauldre, frontière naturelle entre Le Tremblay et Pontchartrain, pour rejoindre le Pontel. Mais c’est sans compter l’impérative nécessité de relier les hameaux de Jouars, des Mousseaux et de la Dauberie au bourg de Pontchartrain autrement que par la route de Jouars, transversale à trop forte circulation automobile.
Alors que la mairie de Jouars-Pontchartrain travaille sur un plan guide à 20 ans, il serait souhaitable en sus de ce chemin direct entre le Tremblay et le Pontel d’envisager une levée définitive de l’enclave que représente le parc du château pour Jouars-Pontchartrain et d'enfin relier les hameaux au centre-bourg.
A partir de l’aménagement à la hauteur de la ferme d’Ithe qui offrirait la possibilité de reconstituer le couloir écologique interrompu par la déviation entre la plaine et le parc (signalée dans la déclinaison du PPB de 2016), une allée pourrait partir sur la droite dans la forêt chartripontaine jouxtant le quartier de Diodurum à ce jour inexploré autour de son théâtre. Puis, une autre allée sur la gauche passerait entre le château et les pièces d’eau pour rejoindre la rue Phélypeaux à hauteur du gymnase. De là, à gauche par la rue de la Cimballe, à droite par la rue des artisans (toute la zone artisanale et de La Bonde étant à réaménager), traversée de la RD 912, montée rue Charles Peggy (frontière entre Pontchartrain et Villiers), puis à gauche, chemin de la Fontaine de Launay jusqu’au Pontel (Villiers).
Bien plus grave encore que le démantèlement du château, la dissociation du parc (SCI Phélipeaux) et du château (Histoire et Patrimoine) démultiplie les difficultés à restituer l’ensemble du domaine à un usage public. Et pourtant, cette dernière fonction s’impose comme "sine qua non" à un plan d’urbanisme cohérent de notre commune visant à recréer du lien entre les hameaux les plus proches de la ville nouvelle et le centre-bourg de Pontchartrain.
Un premier pas serait de faire passer la partie du parc du territoire communal d’une zone agricole à une zone naturelle, avec Diodurum en sous-sol et les pièces d’eau, lieux de confluence de la Mauldre et des rus d’Elancourt et de Maurepas. En effet, cette classification en zone agricole qui n’a plus lieu d’être ! remonte à 1934 lorsque le domaine fut repris par la famille Lagasse, éleveuse de bovins.
Tags : pontchartrain, parc, plan guide, maillage
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