Bon, ce n’est pas le film du siècle : « Le procès du chien » de Laëtitia Dosch.  Mais il m’interpelle. Les attitudes du chien sont craquantes, les situations farfelues, un peu crues et déconnectées du sujet peuvent porter à rire mais le thème est trop emprunt de réalisme : comment avons-nous, les humains, droit de vie ou de mort sur les animaux, encore considérés, malgré la loi,  comme des objets, donc comme des NON vivants qui ne possèdent aucun droit, sauf celui de subir les "desiderata" de l’homme ?

Le film ne fait guère de bruit médiatique mais je relève un article qui en fait sa promotion, dans les "Nouvelles de Rambouillet" du 19  septembre, par opposition avec un double pages largement consacré à l’ouverture de la chasse dans notre département, aux battues de plus en plus nombreuses commanditées par l’Etat contre les sangliers, entre autres,  et à la visite possible du public de la meute de chiens de Bonnelles (chasse à cour) pour les Journées Européennes du Patrimoine, meute spécifiquement éduquée par l’homme à la traque des cervidés dans nos forêts, au son des cors de chasse. Un petit espoir, tout de même, contradictoire : l’annonce d’une manifestation "contre" à Rambouillet !

Où sont les faveurs réservées à la biodiversité et aux circuits courts tant prônés de nos jours ? Les repas de maïs que les sangliers prennent directement à la source portent, certes, atteinte aux revenus des agriculteurs, mais à l’inverse, ceux-ci peuvent se féliciter de favoriser la consommation locale, même celle des animaux sauvages, non ? haha... haha...