Dépression géographique à partir du plateau de Trappes, la vallée qui s’étire d’Est en Ouest  sur 7 km porte bien son nom. Lorsqu’on descend à Elancourt Village par la route des Mousseaux venant de Maurepas ou par la route des Gâtines venant de Plaisir, routes tout en virages, on pourrait se croire en moyenne montagne avec un village blotti autour de son clocher tel que dans un cirque de fond de vallée. Image accrue par le remblaiement de la colline olympique (point culminant d’Île-de France à 231 m d’altitude), artificielle mais dominant bel et bien le point de naissance du ru à hauteur du chemin des Etasses.

De là, au bas de la colline boisée, le filet d’eau coule à l’arrière de quelques jardins pour alimenter l’ancien lavoir de La Hermanderie puis un peu plus loin les bassins de la Muette.

En sortie du village d’Elancourt, le pseudo cirque s’élargit pour s’ouvrir sur des champs de culture, prémices de la plaine de la Haute Mauldre dont la porte « officielle » se trouve à Jouars-Pontchartrain.
Si le ru d’Elancourt s’étire au bas et au plus près de la colline boisée du Nord qui rejoint le plateau de Plaisir et la forêt de Sainte-Apolline, le côté Sud de la plaine est bordé par le coteau de Maurepas.

Le cours d’eau était anciennement jalonné sur toute sa longueur par pas moins de 5 moulins (celui de la Muette qui était dépendant de l’actuelle Fondation Méquignon,

celui de Frécambeau situé  sur la ligne de partage des communes d’Elancourt et de Jouars-Pontchartrain,

le Moulin Neuf à Ergal,

la ferme de Pontençon à la Richarderie et la papeterie à Chennevières, hameau dans lequel le ru d’Elancourt est principalement enrichi des eaux du ru de Maurepas venant du Sud).

Après son passage sous la RN12, le ru rejoint le parc du château de Pontchartrain et ses pièces d’eau où ses eaux se mélangent à celles de la Mauldre qui vient du Sud et va se jeter au Nord à 40 km de là, dans la Seine (à Epône).