• Dans le cadre du Plan Paysage et Biodiversité sur la plaine de Jouars, nous avons effectué aujourd'hui une lecture du paysage animée par Helena Maussion du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse (suite de la sortie de la semaine dernière sur les changements du bâti en centre-ville)

    Lecture du paysage avec une classe de CE1/CE2

     

    1ère étape : fermer les yeux et écouter, chant des oiseaux, vent dans les arbres et dans l'herbe, bruit de la circulation automobile...
    2ème étape : partager  une feuille A4 recto/verso en 4 rectangles
    - Dans le 1er rectangle, tracer les grandes lignes en 3 secondes
    - Dans le 2ème rectangle, dessiner le paysage en 10 secondes
    - Dans le 3ème rectangle, dessiner le paysage en 30 secondes
    - Dans le 4ème rectangle, dessiner le paysage en   2 minutes
    3ème étape :  comprendre vallée, ruisseau, coteau, plateau...
    4ème étape : écrire le paysage naturel - coteau, vallée, ru, sapin, arbre, bosquet, champ, colline, forêt...
    5ème étape : écrire le paysage modifié par l'homme - route, voiture, maison, église, hameau, haie, panneau...
    Pause - goûter
    6ème étape :
    dessiner la plaine sur une feuille canson A3 à coloriser en classe avec l'institutrice, Mme Bernoville

    Prochaine étape le 7 avril : cartographie

    Lecture du paysage avec une classe de CE1/CE2


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  • Un peu de nostalgie de 2013...

    Alors que la Poétique du Paysage devait venir compléter le plan technique Paysage et Biodiversité de 2013, ce projet artistique, dans les faits, a pris le pas cette année-là sur le plan technique qui n’aura lieu qu’en 2014. Et ma chrysalide s'est définitivement envolée vers l'infini !

    Des nouvelles de quelques-uns de l’équipe :

    - Gwenaëlle Bugeval, arpenteur de Grosrouvre a sorti un nouveau disque de musique celtique intitulé : Arthur et la nouvelle quête -  voir le Clip vidéo.
    -Jean-Luc Bienvault, arpenteur de Saint-Rémy-l’Honoré continue à nous annoncer toutes les nouvelles de la région via sa Gazette du Montfortois.
    - Moi-même, arpenteur de Jouars-Pontchartrain continue à me partager entre écriture et dessin à partir de mon bureau sur lequel trône ma plus grande source d’inspiration : un petit cercle orange avec l’inscription «  Ici, mon père s’envolait vers l’infini ».
    - François Tilly (plasticien) s’octroie une pause bien méritée après avoir dû démonter et se séparer de la plupart de ses oeuvres !
    - Anne Jeannin (vidéaste) est venue me rendre visite à 2 reprises, en novembre 2013 et janvier 2014. Elle réalise toujours des portraits d’artistes.
    - Olivier Buisine (décorateur) s’est fracturé quelques côtes cet été mais a dû reprendre son dur labeur de restauration du village d’Opoul-Perillos dans les Corbières. Terre de pierres et créer son activité de menuiserie d’art.


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  • Le Mémo a été inauguré dans le parc de la médiathèque de Frontenac

    En voyage pour 12 jours, je n'ai malheureusement pas pu assister à l'inauguration du Mémo le 26 octobre (Point d'orgue de la Poétique du Paysage). Le film des arpenteurs de 52 minutes signé d'Anne Jeannin a été projeté. Une partie des dessins et des photos du projet ont été intégrés dans la table ronde du Mémo (oeuvres de François Tilly).

     

    Dès mon retour, le 28 octobre, je suis passée prendre quelques photos...

    Le Mémo a été inauguré dans le parc de la médiathèque de Frontenac

     


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  • Rappelons que le Mémo abritera pour quelques années la mémoire du projet artistique 2013 "Poétique du Paysage" dans la Plaine de Jouars. Tout comme les installations éphémères qui seront démontées fin octobre, le Mémo plus pérenne est l'oeuvre du plasticien, François Tilly.

    Début de montage du Mémo dans le parc de la médiathèque de Frontenac


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  • Toutes les photos prises lors de cette balade sont de mon mari.
    Codes de lecture des textes : en bleu, la réalité ; en orange, le rêve.

    De part et d'autre de la Rue de Chennevières :
    - à droite, la tranchée couverte de la RN12, murée, avec un haut portail que j'assimile volontiers à l'entrée d'une prison pour insectes (voitures filant vers la plaine, canalisées par les merlons en sortie de la tranchée couverte).
    - à gauche, un jardin baptisé en juin dernier "Les Portes de la Plaine" qui accueille depuis un an dans mon imaginaire 2 jolies coccinelles . Elles se sont reproduites cet été et la chrysalide de leur progéniture séjourne sous des feuillages dans le jardin.

    Le 4 octobre, balade poétique et nocturne entre rêve et réalité

    Nous descendons par le sentier bucolique qui longe la déviation de la RN12. Nous y rencontrons, champignons, hautes herbes, plantes et fleurs sauvages et assistons également à l'envol de canards et de poules faisanes. Nous débouchons alors sur le rond point pavé situé en bout de la Rue du Pont, s'ouvrant sur la plaine et l'église de Jouars.

    Il y un an, une libellule héliportée survolait dans un bruit effroyable le clocher de Jouars et venait se poser sur l'aire pavée pour y débarquer deux petites coccinelles en nous demandant de bien vouloir les conduire à la prison pour insectes. Nous n'acceptions pas cet ordre que nous jugions exagéré et libérions les deux coccinelles dans le chemin bucolique en leur attribuant un travail d'intérêt général : manger les pucerons !

    Le 4 octobre, balade poétique et nocturne entre rêve et réalité

    Le 4 octobre, balade poétique et nocturne entre rêve et réalité

    Nous remontons la Rue du Pont en longeant le ru d'Elancourt et sa succession de petits ponts dans les jardins.Puis nous arrivons à la magnifique chaumière de Chennevières.

    Une hirondelle est née cet été sous le toit de la chaumière. Lorsqu'elle fut en âge de voler et d'aller se nourrir seule, ses parents lui ont défendu d'aller vers la plaine, bien trop vaste pour elle. Aussi, survole-t-elle le hameau et le ru d'Elancourt pour se rendre dans le jardin des Portes de la Plaine. Là, après avoir trouvé toute une nourriture en quantité dépassant la raison, elle découvre sous une feuille la petite chrysalide de coccinelle. Et elle se dit que celle-ci serait bien mieux dans la plaine pour servir d'insectiside naturel dans les champs.
    Elle l'enlève donc et l'emmène dans son bec en remontant le cours du ru de Maurepas. Pendant ce temps, ses parents batifolent dans le parc du château des Tuileries.

    Le 4 octobre, balade poétique et nocturne entre rêve et réalité

    Notre hirondelle finit par déposer la chrysalide en bordure de la Rue de l'Echiquier. Là, la nymphe s'épanouit tellement qu'elle gonfle, gonfle, gonfle encore, jusqu'à ce que son habit de soie se déchire pour libérer une Bête à Bon Dieu géante dans l'infini de la Plaine de Jouars.

    C'est à ce moment que François Tilly, artiste plasticien créateur de la chrysalide,  arrive près de notre groupe pour nous expliquer toute la génèse du projet du PNR "Poétique du Paysage" ainsi que celle de la chrysalide.

    Merci à toutes et à tous pour cette belle aventure sans prétention.
    Ecoutez l'histoire de la petite chrysalide en MP3


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